Saphir lauwrence

Je me suis toujours demander pourquoi ma mère m’a appelé Saphir, ce non est tellement prétentieux. Pourtant je n’ai rien de précieux. J’ai toujours eu conscience d’être banal, sans vraiment de particularité, je ne suis pas aussi beau que d’autre, pas aussi musclé, pas aussi masculin. Mais pour tout dire je m’en fiche complètement. Je suis étrangement bien dans ma peau avec mon apparence, j’aime me déguiser même mettre des vêtements plus féminin.

Mes amis me disent toujours que je suis quelqu’un de joyeux, qui n’a pas peur de foncer pour avoir ce qu’il désire. Peu être parce que j’ai appris tout jeune que pour avoir un peu d’amour ou de douceur, il ne fallait pas attendre que tout vous tombe toujours dans la bouche.  Il est vrai que je cherche toujours a avoir ce que je veux, quitte a utiliser mon corps ou tout autre moyen.

Je ne sais pas si je suis vraiment intelligent, ma mère disait que si, il est vrai que j’apprends vite et que je comprends les choses. Enfin je comprends toujours les cours théoriques, parce que le cœur des hommes ou des femmes me perturbe.  Je sais que je peu réussir en cours, mais je ne suis pas sur de pouvoir réussir ma vie amoureuse.

J’ai tendance a toujours dire oui et a toujours me laisser apprivoiser, c’est que j’aime que l’on me désire.  J’ai gouté a tous les râteliers, j’aime me retrouver dans le lit d’autrui, simplement parce que c’est moment d’union me font me sentir vivant. Je ne crois pas aux mots d’amours, les autres finissent toujours par te trahir et de toute façon tu fini seul, toujours.

Pourtant je n’aime pas la solitude, je n’aime pas le silence. Au fond de moi je suis quelqu'un qui cherche la douleur, qui cherche a oublier ce qu'il est vraiment. j'ai fait plusieurs tentatives de suicide et aujourd'hui encore cela me tente. La scarification est quelque chose a quoi je dois résister.

Sachez également que j’aime les animaux passionnément, c’est surement pour cela que je veux devenir vétérinaire ou soigneur dans un Zoo, je pratique l’équitation.

Comme je l’ai dit je n’ai pas un physique de top model, je n’ai pas plus le physique d’un premier de classe. En fait je me trouve banal, et pas très grand.  Je ne mesure en effet qu’un mètre soixante et un, et je tiens a se petit un. Je ne suis pas grand il est vrai, mais je ne suis pas sans muscles non plus. Je pratique souvent la natation ou la courses a pied deux sport pas trop cher, pour entretenir mon corps. Bon il est vrai que je manque un peu de viande, parce que je ne pense pas souvent à manger.

Mon corps possèdent quelques petites cicatrices, la plus impressionnant est celle que se trouve sur mon genoux droit,  j’ai d’ailleurs quelque problèmes avec se genoux, il se crispe un peu quand le temps se fait pluvieux. En parlant de problème physique, je ne suis pas quelqu’un qui évite toute les maladies, je chope souvent des rhumes et autres maladie qui passe, d’après les médecins j’ai un système immunitaire assez faible, la bonne blague.

Si vous observer bien mon corps vous pourrez voir d’autre sorte de cicatrices, presque effacée, celle de brulure de cigarettes. J’ai également quelques cicatrices de coupure au niveau des poignets et des avant bras. Mais bon ca je préfère ne pas en parler. Niveau particularité physique j’ai également un petit piercing au niveau du téton. Je trouve cela très beau.

Bon assez parler de on corps regarder plutôt mon doux visage, j’ai un visage encore un peu poupon, j’ai l’impression que je ne vais jamais grandir. Enfin bref au milieu de mon visage un nez... Je l’aime bien mon petit nez en trompette. Enfin ce qui est plus important dans mon visage je trouve c’est mes yeux, des yeux d’un bleu profond, et souvent rieur.  Avec la masse noir et légèrement bouclée de mes cheveux noirs je trouve que cela donne un très bon effet.

Je ne sais pas vraiment si j’ai eu de la chance ou non dans ma vie. Je suis né dans une famille banale avec des parents banals. Nous n’avions pas beaucoup d’argent et les fins de mois étaient difficile, des fois nous finissions par manger des pates et du pain un peu rancis. Mais je ne voyais pas tout cela à l’époque. J’étais simplement heureux d’aller à l’école et de voir d’autre enfant. Je ne dirais pas que je n’étais pas jaloux du jouet dernier cris de Paul ou du déjeuner bien copieux de Sam. Mais bon je n’étais qu’un enfant, qui n’hésitait pas à chiper pendant quelques heures les jouets des autres.

J’ai toujours entendus mes parents se crier dessus, se lancer des trucs aussi. Petit je me cachais sous un lit avec le chat. Oui oui le chat. C’était un beau gros chat qui volait à manger a chaque fois qu’il le pouvait. Je crois que c’est lui qui m’a donné la peur de la mort, cette peur atroce qui me noue des fois l’estomac. Je me souviendrais toujours de ce jour de mes dix ans. Je jouais tranquillement avec un jouet que l’on m’avait prêté, le chat était tranquillement à coté de moi, avant de se lever pour marcher un peu sur le trottoir. Mon pauvre chat se faisait vieux et marchais difficilement. Je n’ai jamais sut pourquoi ces jeunes en mobylette était sur le trottoir. Mais je me rappelle du choc, du chat qui vole, et de mon cri. Mon pauvre chat n’a jamais eu le temps d’aller chez le vétérinaire il est mort dans mes bras.
Mes parents on eu du mal à me le faire lâcher d’ailleurs, pendant plusieurs moi j’ai fait des cauchemars, et cela ne c’est pas améliorée avec la séparation de mes parents.

Des fois les parents se disputent pour savoir qui gardera l’enfant. Moi il se battait pour ne pas m’avoir, ils ne cessaient de se crier dessus pour savoir qui me garderaient se jour la ou celui la. Pour finir je passais une semaine chez l’un et chez l’autre. Mon père c’est rapidement mit avec une jeune femme adorable qui me faisait bien a manger et qui me gâtait, je l’adorais. Par contre ma mère avait tendance a ramener des hommes et des femmes assez violent, qui passait leur temps a la frapper et a me frapper aussi.

J’avais souvent des coups et des fractures, a un t’elle points que cela alerta les services sociaux. Je fus retiré a la garde de mes parents et placer dans un foyer d’accueil, j’avais douze ans. Et pour tout dire j’ai adoré cela, même si le déchirement de ne plus avoir de vrai chez moi était puissant. JE crois que j’ai commencé a me faire mal vers treize ans pour compenser un vide de plus en plus grand. Je détestais voir les enfants partir et moi rester dans cet endroit.

J’ai eu une période ou je m’habillais toujours en noir, je m’amusais même a me maquiller simplement pour que l’on me remarque, pour que l’on me voient. Je n’avais jamais la visite de ma mère aux foyers par contre ma belle mère venais souvent me voir. C’était pour moi un plaisir. C’est elle qui m’encourageais a continuer a bien travailler, c’est elle qui m’appris a monter a cheval. Oui je l’adorais.

Ma vie a continué entre coup de déprime, et joie. Plus j’avançais dans la vie plus je me disais que je ne voulais pas finir comme ma mère a ne pas savoir ou aller. Plus j’avançais plus je découvrais aussi que je n’étais pas comme les autres, pas vraiment. Je ne connais pas beaucoup d’autre garçon qui comme moi aime s’habiller en fille. Ni qui préfère observer d’autre garçon sous la douche plutôt que d’essayer de voir les filles.

J’ai eu ma premier relation sexuelle a dix sept ans, pour essayer de faire comme les autres j’avais couché avec une fille mais je n’ai pas ressentis de plaisir. C’étais simplement mécaniques, quelques semaines plus tard, j’ai put essayer avec un homme, et j’ai tout de suite compris la différence.

Je ne vais pas vous mentir j’ai déjà couché pour de l’argent, cela me donnais un peu d’argent de poches pour me payer des choses. J’ai déjà fait des photo osée habiller en fille pour plaire a des hommes. Oui c’est comme cela. Ma belle mère s’inquiétait de mon sort.

C’est elle qui fit les démarches pour placer son beau fils dans une école plus adaptées, et qui elle le pensais pourrais me plaire et j’avoue que oui. Je ne pensais pas avoir la possibilité de faire de grandes études, je ne pensais pas pouvoir avoir assez d’argent. Alors c’est décider je ferais tout pour réussir.

C’est comme cela que je suis parti sans aucune hésitation, et sans me retourner. Sans rien dire a mes parents non plus, de tout façon ils n’ont plus d’autorités sur moi depuis longtemps. J’espère que cette nouvelle vie sera belle.