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Lun 27 Mar - 0:35
Tôma & Er'rilIl ne faudrait pas trop en faire...
Why don't just pretend ?

Quel spectacle attristant. Je vais vraiment devoir y prendre part ? J'aurais pu simplement me faire dispenser de sport, une fois de plus. Il faut dire que j'ai des poumons en carton, pas spécialement étonnant lorsque l'on se figure d'au combien je fume, m'enfin. Ce trimestre, c'est lutte gréco-romaine. Une vraie partie de plaisir. Voir des jeunes hommes dans la fleur de l'âge se trémousser, se plaquer, se pousser, corps à corps dans un élan de sueur spongieuse et de virilité. D'ici déjà, j'en ai un haut de cœur. L'éducation nationale n'aurait-elle pas à l'idée de dépoussiérer un peu les leçons qu'on nous dispense ? Il s'agirait de commencer à nous considérer comme des êtres vivants à part entière. Elle date de quand l'époque où ce sport était réellement pris au sérieux, comme un vrai sport, je veux dire...

Peu importe, je vais me changer, je n'en ai pas pour longtemps, les tenues de sport pour ce cours m'on plutôt l'air de mettre en valeur l'anatomie de chacun avec un juste au corps putassier et des couleurs flashy, c'est tout bonnement à vomir. Pas que d'habitude, j'étudie scrupuleusement mes tenues avant de sortir, mais c'est qu'il y a des limites à la pudeur et au bon goût que semble totalement bafouer cette salle. Ça empeste déjà le mâle. Pour l'heure, échauffement. Que cela soit seul ou à deux, les esprits s'échaudent autant que les muscles. Il en faut peu aux cadors pour vouloir caqueter plus fort que les autres. Je me cache dans un coin de la zone d'entraînement. Toutefois, ayant été suivit par d'autres dans ma désertion partielle, le professeur aura vite pris l'initiative de nous faire concourir les uns contre les autres afin de dégager des groupes de niveaux.

Premier combat, un énième pitre à qui le vert pomme ne va pas du tout au teint. Je soupire, me couche, il gagne, prévisible. Prochain combat. Légère bouffée de chaleur. Pourquoi faut-il que ces combinaisons soient si serrées ? C'est indécent... Je grogne, me mords la lèvre inférieure, bougon. Que l'on me libère de cet enfer. Je tombe contre une belle pièce de viande. Un beau gaillard, il a la campagne inscrite sur le front. Sans vouloir être pédant (loin de moi cette idée), il a surement dû en baver pour en arriver ici, c'est que les tests de sélections sont loin d'être simples. Bien sûr, rien n'est si inatteignable pour moi, m'enfin, sans doute cela n'est-il pas possible pour tout le monde. C'est l'esprit plein de jugement pré-construit et d'a priori que je me prépare à me coucher face au colosse.

Je ne l'avais pas bien regardé, mais c'est qu'il a une merveilleuse balafre qui vient enluminer son visage. Je ne saurais dire si ça aurait tendance à lui donner un air mignon ou féroce... Dans le doute mieux vaut ne pas prendre de risque. Il arrive. Dans un geste mou d'une défense faiblarde, un réflexe me vient d'entourer sa taille de mes jambes. Face à face, je lui attrape un poignet pour faire mine de me défendre un peu, mon autre main s'attache à son plexus. Que tout ceci est bien charpenter. La campagne à ses avantages que l'on ne peut renier, elle forme avec brio quelques forces de la nature bien agréable à manger du regard.

Tu plonges ton regard dans le sien, avec une désinvolture, pas essouffler pour un sous, preuve évidente que tu ne fais pas le moindre effort pour gagner. Diable que tu as une tête à claques...

Er'ril O'Brien
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Lun 27 Mar - 1:28

Du sport. Bien. Enfin une matière dans laquelle il n'avait pas de retard à combler. Bien que sa demi-sœur l'ait bien aidé à rattraper son retard et à terme à rentrer à Liberum, il avait encore quelques difficultés dans les matières, disons, plus "intellectuelles". Il n'était pas à l'école depuis très longtemps et ses lacunes se faisaient encore un peu sentir, l'étouffant et le forçant à mettre chaque jour les bouchées doubles. Ce cours de sport était ainsi la bouffée d'air frais dont il avait besoin pour se dépenser et se changer un peu les idées.
Malheureusement c'était de la lutte... Se battre sans utiliser ses poings et juste se monter dessus, c'était un concept que le jeune homme avait, il fallait l'avouer, un peu de mal à saisir. Mais bon, autre pays, autre culture, et c'était la moindre des choses que de s'adapter. Et puis le Japon aussi avait sa forme de lutte! Bien que le sumotori était plus intéressant que de se rouler dessus entre camarades de classes.

Tôma haussa les épaules et sortit la tenue de sport imposée. Quelle était cette... chose? Pourquoi ne pouvait-il pas porter un kimono? Ce vêtement avait quelque chose... d'indécent. Même un ensemble de jogging aurait été convenable!
Le garçon laissa échapper un soupir. C'était la tenue traditionnelle de ce sport et il la respecterait, comme toutes les traditions. Et puis, pour lui qui avait du mal à se rapprocher des gens, peut-être que les contacts... disons, "étroits", avec ses camarades, lui permettraient de faire connaissance avec quelques autres jeunes hommes.
Il suivit le mouvement lorsque tous se dirigèrent sur le terrain et il s'étira en regardant des petits groupes se former. Hum... était-ce à lui de faire le premier pas et de se mettre en duo avec quelqu'un? Il commença à tourner la tête d'un côté puis de l'autre, jaugeant ses potentiels adversaires sans oser prendre d'initiative. Le professeur, voyant que Tôma était toujours en solitaire, lui assigna un partenaire et le campagnard se dirigea vers l'autre gars.
Il se craqua les phalanges, salua comme dans les sports asiatiques et se rua sur son pauvre adversaire qui fut ni une ni deux plaqué au sol. Une fois que ce dernier eut déclaré forfait, il se redressa en fronçant les sourcils.

- C'est un peu faiblard, fit remarquer Tôma en se tapant dans les mains. Il faut faire davantage d'exercice mon gars.

Sur ces mots le premier round s'acheva et le professeur indiqua aux élèves de changer de partenaires. Le campagnard s'exécuta, un peu plus rigide que nécessaire, et se retrouva face à un garçon moins chétif que le précédent. Celui-là avait déjà l'air plus sérieux bien que moins bien bâti que lui. Tôma fit glisser son regard des chevilles du type jusqu'à son regard, qu'il croisa avec une drôle de sensation. Les yeux de ce garçon étaient... hm, "particuliers". Il esquissa un sourire satisfait. Il avait le sentiment que cet adversaire lui donnerait plus de fil à retordre et il s'en réjouissait d'avance!
Son sourire disparut cependant quand il remarqua que le regard de son camarade semblait glisser sur ses balaffres, et cela le mit subitement mal-à-l'aise. Il détourna vivement le regard en rougissant et en fronçant les sourcils en une moue plus adorable qu'intimidante. Il leva son poing à hauteur de sa bouche et se râcla la gorge, gêné.
Heureusement, le professeur finit par donner le signal et sans hésiter il empoigna son adversaire, débuttant la lutte. Le type résista, mais Tôma sentit que tout ça était bien mollasson. La main du garçon glissa sur son torse mais il ne s'en préoccupa pas et força plus, se retrouvant à quelques centimètres du visage de son partenaire, ses yeux plongés dans les siens.
Une odeur de tabac lui monta aux narines et il fronça de nouveau les sourcils. Fumer était nocif et nuisait aux activités sportives. Résultat, on n'avait plus de force dans les bras et l'on était systématiquement battu en cours de lutte!

Un mouvement d'épaule, une main glissée sur le ventre de son adversaire et un un frottement de sa cuisse musculeuse contre la hanche de son camarade et ce dernier fut plaqué au sol, défait.
Mais le visage de Tôma exprimait tout sauf de la satisfaction. Il avait senti et aperçu la nonchalance de son partenaire sur la fin de leur affrontement, et gagner contre une personne qui ne faisait pas d'effort pour se battre n'était pas une véritable victoire. Qui plus était, c'était un affront!

- Hé, toi! l'invectiva le campagnard avec un regard dur. Lutte sérieusement! J'ai pas envie d'affronter un adversaire qui ne cherche même pas à se défendre!

Le ton était rude, mais l'attitude de son camarade l'avait irrité. Il approcha son visage du garçon vaincu et lui lança un regard sévère.

- Allez, on recommence et cette fois j'veux que tu donnes tout ce que t'as, compris?

Les muscles se tendirent de nouveau, et Tôma, au-dessus de l'autre garçon, s'apprêta à relancer la lutte avec une moue légèrement vexée.
Tôma Tanosuke
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Lun 27 Mar - 3:24
Tôma & Er'rilIl ne faudrait pas trop en faire...
Why don't just pretend ?

Il est amusant le gorille. « Lutte sérieusement ! Je n'ai pas envie d'affronter un adversaire qui ne cherche même pas à se défendre ! » fit-il brillamment remarquer. Le point de vu qu'il avait sur la situation était peut-être bon, mais certainement pas autant que celui que j'avais sur sa musculature. C'est presque monstrueux. Comment peut-on humainement passer autant de temps à s'entretenir, à se perfectionner musculairement parlant sur autant de secteur différent pour que le résultant, plus que d'être cohérent, soit harmonieux. La main qui saisissait la tunique du jeune homme vient se poser à plat contre l'un de ses pectoraux, le pouce, insidieux vient stimuler la zone où je devine un bouton de chair.

« Tout doux belle bête. » le ton est très légèrement sarcastique, mais se veut majoritairement apaisant. D'un mouvement plutôt doux, je dévisse sont poing de son camarade sur mon torse. Lentement, je passe sous l'un de ses bras. J'entends bien empester le tabac, mais l'odeur de sueur que je retrouve à son aisselle vient effacer les derniers effluves qu'il me restait. Le haut du torse et un bras passé dans son angle mort, je ne prends pas la peine de m'inquiéter d'être vu & examine scrupuleusement ce que l'on me donne à voir. Quelques secondes à peine me suffisent pour en conclure qu'il fait sans doute de bonnes séries de squat.

Un léger sourire en coin éclaire mon visage, je viens pincer le tissu au bas de son dos et tend, volontairement, ce dernier plus que de raison. C'est-à-dire que l'espace doit bien venir à manquer à l'endroit opposé. Je souris plus amplement en relâchant sèchement le produit de synthèse sur la peau mat de bellâtre. Je relève lascivement la tête de sorte à atteindre son oreille du bout des lèvres. Ton contre le pavillon, ma bouche frisonne ces quelques mots, innocemment. « Tu aurais pu en choisir un plus à ta taille, tu ne m'as pas l'air à l'aise là-dedans... », du bout de la langue, je viens énerver son lobe. Pourquoi prendre autant de plaisir à torturer de la sorte un gars de son genre ? Qui sais, sans doute l'attrait du danger. Il pourrait aussi bien me broyer entre ses bras.

Je suis de ceux qui ne se sentent jamais aussi libres de parler, de trop parler que lorsqu'ils sont en position de faiblesse, puisque l'on a rien à perdre, autant en profiter. J'aurais effectué toutes ces actions sans jamais détacher le nœud de mes jambes autour de sa taille. L'idée me vient de prendre appui au sol de mon bras libéré dans son dos et venir donner un puissant coup de bassin contre le sien. Je m'amuse beaucoup trop à faire ça. Ce n'est pas censé arriver. Je me mords la lèvre. Enfin, je baisse la tête, il n'aura entendu de moi que le léger bruit de respiration grave lorsque je lui aurais asséné ce coup de bassin. Je pose ma tête contre son épaule. « On reprend à partir d'ici ? ».

Quelle impertinence dont je fais preuve, c'est gratuit ! Je fais tout pour mettre un petit de son âge dans tous ses états, quelques soient ses orientations et je reprends froidement comme si de rien, pas plus affecté que ça par les attouchements dont je suis l'auteur. J'ai presque l'impression de passer à mes propres yeux pour une sorte d'étrange pervers. Je ris un peu, silencieusement et pour moi-même. J'ai bien fait de ne pas renoncer au sport ce trimestre-ci, il promet d'être haut en couleur !

Er'ril O'Brien
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Lun 27 Mar - 4:23

Tôma, sourcils froncés, allait reprendre sérieusement le "duel", quand la main de son adversaire glissa sur son pectoral et que son pouce alla y taquiner le petit cercle mat. Au début intrigué par le geste inhabituel, Tôma arqua un sourcil en se demandant ce que son partenaire allait faire, quand au contact lascif une sensation électrique traversa sa poitrine pour remonter à son cerveau.
Une sensation loin d'être désagréable...
Le souffle du jeune homme se bloqua un instant et il se mordit la lèvre en réponse à cette nouvelle et étrange sensation.

- Tout doux belle bête, lui glissa son adversaire.

Tôma lui adressa un regard surpris et ne sut quoi répondre à ça. Comment était-il supposé réagir? Jamais un adversaire n'avait adopté une telle attitude en combat! Non, plus que ça : jamais il n'avait vu quelqu'un se comporter ainsi, et encore moins avec lui! Et ce ton, mon dieu ce ton... il avait une nuance étrange qui aurait presque pu le faire trembler.
Hmm, bizarre...
Confus comme il était, il ne fit pas attention à la main qui se glissa incidieusement sous son aisselle, jusqu'à ce qu'elle atteigne son dos. Le contact de la paume descendant lentement et avec douceur le long de sa colonne vertébrale lui arracha cette fois un frisson et il se pinça les lèvres, son regard verrouillé dans celui de l'autre garçon, ses joues se teintant de rouge alors que son corps réagit de lui-même aux caresses.

- Qu'est-ce... qu'est-ce que tu... bafouilla Tôma, perdu, alors que son adversaire pinçait le tissu dans le bas de son dos.

Le campagnard allait tenter de se ressaisir et de bloquer les gestes étranges de son partenaire quand ce dernier tira soudainement sur le vêtement avant de relâcher sa prise. Un léger bruit de claquement parvint aux oreilles du japonais, mais ce son fut éclipsé par la sensation de frottement sur son intimité qui lui fit fermer les yeux et froncer les sourcils, son rougissement devenant plus visible. Quand il rouvrit les yeux son adversaire avait porté ses lèvres à son oreille, la distance entre leurs deux visages réduite à quelques petits millimètres.

- Tu aurais pu en choisir un plus à ta taille, tu ne m'as pas l'air à l'aise là-dedans... lui dit-il, presque en susurrant.

- Q-quoi...? bégaya Tôma en ressentant une pression au niveau de son entrejambe.

Quand il vit le gonflement sous le tissu, il écarquilla les yeux, surpris de la réaction de son propre corps. Un contact humide vint se poser sur son lobe d'oreille et il laissa échapper un soupir coupable, devenant écarlate, son souffle s'accélérant doucement aux sensations nouvelles, la sueur glissant de plus belle sur sa peau de miel.
Le jeune homme secoua rapidement la tête pour se reprendre et allait repousser ce type et son attitude indécente quand leurs entrejambes entrèrent brutalement en contact. Son partenaire de lutte lui avait donné un coup de bassin, et la sensation de leurs attributs se frottant l'un à l'autre au travers du tissu en un contact fugace mais ô combien agréable lui arracha un bref gémissement qui se mêla au soupir de l'autre garçon.
Mais qu'est-ce que c'était que ça?! Qu'est-ce qu'il lui arrivait, enfin?!

La tête de son adversaire se posa doucement sur son épaule et sa voix lui parvint, presque lointaine.

- On reprend à partir d'ici?

Tôma inspira, puis expira. Ce contact rapproché avec le jeune homme le perturbait presque autant que le gonflement de son intimité, et il hésitait, confus et écarlate.
Ce... n'était clairement pas dans les règles de la lutte, ça. Si...?
Prenant quelques secondes pour remettre ses idées en place, il finit par bafouiller :

- O-ouais...

Mais son érection était toujours présente sous le tissu, de même que le rougissement sur son visage.
Tôma essaya de se dégager mais son pied glissa et il bascula en avant, se rattrapant de justesse, une main sur le pectoral de son partenaire, ses doigts caleux frottant sur le bouton de chair, son intimité se frottant une nouvelle fois sur celle du garçon. Il laissa échapper un bref soupir et tenta de se remettre à quatre pattes, ces cuisses glissant le long de celles de son adversaire, les odeurs de sueur et de tabac se mêlant en un mélange sensuel et intriguant.
Mais dans quel situation s'était-il fourré...?!
Tôma Tanosuke
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Lun 27 Mar - 21:46
Tôma & Er'rilIl ne faudrait pas trop en faire...
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Je dois avouer que, lentement, je sens le piège se refermer sur moi. Ce n'est pourtant pas de ma faute, il aurait pu gagner, simplement. Il aurait très bien pu se contenter de cette victoire facile et sans prise de tête que je lui offrais ! Mais non. Il lui avait fallu me réprimander, me dire que ce que je faisais ne convenait pas. Quel outrage, devrais-je dire, quelle invitation... Je soupirais de bien-être lorsque le bonhomme dans un geste maladroit (ou bien calculé) vient de son propre chef apposer sa virilité tendue contre la mienne. Je souris, de plus en plus intrigué par la drôle de tournure que prenait mon amusement.

Sans plus me soucier de l'état dans lequel tout ceci me mettrait & en mettant autant de distance que possible entre ce que mon corps disait et ce que mon esprit pensait, je vins onduler furieusement ce bassin, traître, contre le sien. Les mouvements doux, quasi-imperceptibles pour autrui venaient accentuer la sensation d'étroitesse qui, je crois, nous meurtrissait tous les deux. Du rose me monta aux joues, j'aurais pu souffler quelques vapeurs blanches que cela ne m'aurait pas surpris. Un feu terrible dévorer mon ventre et aucune lance à incendie n'aurait su comment l'endiguer. L'homme. Il sied maintenant de l'appeler ainsi, à voir comment nos corps se subjugue l'un l'autre.

L'homme se retira avec beaucoup de délicatesse de la situation oppressante dans laquelle nous étions tous deux fourrés. J'envisage quasiment cet échange silencieux comme l'une de mes nombreuses joutes verbales. J'attends patiemment qu'il bouge à nouveau l'un de ses pieds pour venir ravir mon roi, mais rien. Je gonfle mes joues, presque déçu. Le pauvre doit avoir l'esprit pris d'une profonde confusion. Est-il certain déjà de connaître ses préférences ? Pourquoi joue-t-il autant avec moi ? Non, c'est faux. Je le sais pourtant qu'ici, je suis le seul à me rire de quelqu'un, que lui, sage étudiant ne souhaite que venir à bout de la tâche à laquelle on l'aura assigné.

Cependant, c'est là le souhait inavouable que je formule aux forces de ce monde, je crois que j'adorerais qu'il soit lui aussi en train d'essayer de me faire perdre mes moyens. Je suis mauvais lorsque je m'enflamme de moi-même, j'ai tendance à perdre en endurance. Si seulement il pouvait vouloir ce que j'entrevois pour lui... Je ne saurais dire d'où me vient cette attitude désinvolte et franche, mais la libido à ses raisons que la raison préfère occulter. Je fixe ses lèvres, l'envie mordante de lui ravir un baiser n'arrange rien au feu qui dévaste ma conscience. Je ne sais que faire... Être raisonnable est une option que l'on a oublié depuis longtemps de toute façon... Pourquoi s'embêter avec l’éthique, poursuivons dans notre lancée, jouons.

« Tu es sûr de vouloir poursuivre dans ton état ? », j'hausse un sourcil, moqueur, sans juger toutefois. Il faut perturber un peu plus l'énergumène avant de l'aplatir au sol. Une dernière réplique énigmatique avant de passer une main contre sa joue et devenir l'embrasser. Je suis loin de fermer les yeux lors de cet échange. J'examine les alentours, notre débat semble totalement être ignoré. Parfait. Je force, du mieux que je peux, la barrière de ses lèvres. Je vois le professeur commencer à lever le bras. Je romps sèchement le baiser avant de renverser sans autre forme de procès mon camarade. Qu'il est dommage de s'arrêter en si bon chemin lorsque cette sensation grisante vient avec tant de faciliter griller quelques-uns de mes neurones.

J'ai pu sentir ses muscles se détendre, je l'ai senti fondre sous mes doigts, j'en suis presque sûr. Triomphant, je suis à présent fièrement posté sur mon trône, le fondement solidement ancré sur sa taille lorsque le professeur déclare : « Ça suffit, changement de partenaire ! ». À sang, je me mords la lèvre inférieure, de sorte à dissiper le plaisir coupable que j'avais à torturer l'autre, sans grand succès. « Suis-moi. » fis-je, sans plus d'explication avant de me relever, j'invente un prétexte bidon pour que le professeur me laisse quitter quelques minutes le cours. C'est avec un calme olympien que tous peuvent constater, s'ils l'ont fait, la belle érection qui dérange ma démarche.

Er'ril O'Brien
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Lun 27 Mar - 23:23
Avec quelques efforts et un petit travail mental pour se ressaisir, Tôma finit par réussir à se remettre en position convenable pour lutter. Son regard confus redevint affûté et ses muscles se tendirent de nouveau, parés à renverser la situation. Il allait d'ailleurs tenter quelque chose pour se dégager de la prise que son adversaire maintenait toujours sur sa taille, quand ce dernier demanda avec une expression légèrement moqueuse :

- Tu es sûr de vouloir poursuivre dans ton état?

- Je me sens très bien, rétorqua Tôma en arquant un sourcil, son rougissement s'estompant et son intimité retrouvant peu à peu une taille plus confortable grâce à sa concentration retrouvée. Et l'exercice n'est pas terminé. Alors arrête tes combines bizarres et bas-toi sérieusement! Un homme combat avec ses poings et avec sa tête, pas avec ce genre de techniques sourno...

Le campagnard ne put terminer sa phrase, car la main qui s'était posée sur sa joue attira soudainement ses lèvres contre celles de son partenaire de lutte en un baiser brûlant et intense. Il sentit le contact humide et lascif de la langue de l'autre garçon contre la sienne alors que ce dernier passait la barrière de ses dents, leurs respirations se mêlant, le rougissement refaisant surface.

Pris par surprise, le jeune homme ne réagit pas de suite et il mit quelques secondes à comprendre la situation. Quand il parvint enfin à retrouver ses moyens il était trop tard : son adversaire l'avait renversé et neutralisé.
Tôma lui adressa un regard noir, vexé et honteux de s'être fait de nouveau avoir par ce genre de bassesses.

- C'est pas fair-play, lâche! grogna-t-il, les sourcils froncés et le visage encore à moitié écarlate à cause de leur échange.

- Suis-moi, lui répondit simplement l'autre sans plus de cérémonie, avant de se lever et de se diriger vers le professeur.

Le jeune homme balafré le suivit du regard sans comprendre.

- Mais... le cours n'est pas fini... lâcha-t-il en arquant un sourcil.

Hum, il avait prétexté ne pas se sentir bien avant de s'en aller.
Et visiblement, il comptait sur Tôma pour le suivre... Pourquoi donc? Décidément ce type était vraiment très bizarre...
Le campagnard hésita un instant, mais le professeur annonça une pause afin que tout le monde puisse prendre quelques minutes pour boire et il en profita pour s'élancer à la suite de son partenaire de lutte.

Il finit par le rattraper dans les vestiaires, en sueur et franchement intrigué.

- Hé, qu'est-ce que tu fais, le cours n'est pas fini. Tu te sens mal?

Après tout, s'il était malade, ça expliquerait son étrange comportement pendant leur duel... Et à tous les coups Tôma avait lui aussi chopé un rhume, ce qui pourrait justifier ses réactions involontaires.

- Et tu me voulais quelque chose en particulier? Parce que la pause ne va pas durer très longtemps... ajouta-t-il en se massant la nuque avant de lâcher un soupir.

La situation était décidément... bizarre. Ouaip, "bizarre", c'était le mot.
Tôma Tanosuke
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Mer 29 Mar - 4:19
Tôma & Er'rilIl ne faudrait pas trop en faire...
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Enfin seuls. Sans les regards de tous ces autres, desquels je me préoccupais peu. Mais, c'était comme si les dernières frontières de la morale et de la bien-pensance tombaient. Le groupe disparut, ce sont les bonnes mœurs qui s'évanouissent avec lui. Je soupire. L'imbécile heureux, il m'aura suivi jusqu'ici. Au fond, n'est-il pas aussi coupable que moi à me poursuivre avec autant d'insistance, à tolérer mes écarts inacceptables, à vaguement protesté contre mes bassesses... C'est terrible de jouer, on ne sait plus quand s'arrêter ! Est-ce que lui aussi jouait jusqu'ici ? Est-ce qu'il n'a rien compris ? Veut-il aller plus loin, ne veut-il pas ? Je devrais lui demander... Le consentement est une notion plus qu'importante, elle est primordiale, toutefois, si je me joue encore de lui, serais-je encore fier de ce je fais ? J'éclate de rire, soudainement. Comme si cela m'étais déjà arrivé. Je me retourne, aussi brusquement que mon rire s'étouffe et dévisage l'inconnu en retirant mon vêtement.

« Je pense qu'elle durera suffisamment longtemps... » je souffle ces mots comme une caresse, c'est d'un tendancieux outrancier, toute cette malice me donne peine à contenir un trop grand sourire.

Je ne me sens pas tout à fait moi-même, j'ai l'impression de ne pas me reconnaître, ça n'a pas le moindre sans, pourtant, au fond, j'en ai parfaitement envie. C'est ce que je veux pour l'instant. Le tissu synthétique glisse sur ma peau, légèrement humidifié par un peu de sueur. Je laisse à jour mon jockstrap récemment acheté, non sans mal. Sans porter plus d'attention à ma tenue, je me dirige vers les lavabos et me rince la bouche à grandes eaux, histoire de rafraîchir un peu l'haleine, comme on peut... Je mets la main sur un bain de bouche, il n'est pas à moi, tant pis. Je finis mes petites emplettes en quelques secondes avant de revenir à mon occupation principale, elle était restée là, à trôner, au beau milieu de la salle. Une pièce un peu trop appétissante pour être véritablement consistante, il devait y avoir un piège quelque part. Son esprit, déjà, ne devait pas être bien garnis, on ne peut pas tout avoir, les lignées de ce genre sont tout éteintes. Je prends sa main, après l'avoir examiné, encore... Ce n'est pas de ma faute, il est tout singulièrement beau. La main que j'avais saisi, je viens la coller contre mon entre-jambe relativement excité par toutes ces accolades et ces faux-semblants. Je plante mon regard dans le sien, comme si j'attendais qu'il me baragouine sur-le-champ une excuse que de toute façon, je ne prendrais pas la peine d''écouter. Je souris, plutôt finement avant d'approcher mes lèvres pincées des siennes.

« Regarde ce que tu m'as fait. » le ton est très légèrement accusateur, mais plus généralement aguicheur. Je prends le temps d'articuler chaque mot, comme pour se rapprocher petit à petit des faits & de leurs conséquences.

Je continue de sonder son regard, comme étant à la recherche de quelque chose, d'un indice. Veut-il que je m'arrête ici, voudrait-il que je poursuive ? Est-ce qu'il a saisi pourquoi je l'ai fait venir ici ? Trop tard, j'ai suffisamment pris le temps sans déceler chez lui de réponse à mes nombreuses interrogations. À peine effleurées, nos bouches s'embrasent, je dévore la sienne avec un acharnement soudain. Bien sûr, ce baiser reste doux, nous ne sommes pas là pour faire fuir la proie. Toutefois, s'il restait quelques idées chastes au jeune homme, ceci devrait faire l'affaire pour les corrompre. S'il doit y avoir opposition, qu'il réagisse maintenant, il se peut qu'ensuite, ce soit trop tard... Je lâche progressivement la main que je gardais contre moi jusqu'ici pour finalement venir à mon tour examiner l'intimité de mon camarade... C'est le souffle court que je romps de nouveau un baiser, posant mon front contre le haut de son torse, le regard baisser sur mes doigts tremblants à quelques centimètres de son entre-cuisses.

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Dim 2 Avr - 23:27
Il se... déshabillait. Pourquoi diable se déshabillait-il? Hmm, à tous les coups il était bel et bien malade et il ne comptait pas suivre la suite du cours.
Tôma commença à s'inquiéter davantage de la santé mentale de son camarade quand celui-ci se mit à rire sans aucune raison apparente avant de se tourner vers lui et de lui adresser une réponse sur un ton lourd de sous-entendus... que le campagnard ne saisit évidemment pas.
Mais il ne fallait pas compter sur l'autre gars pour préciser sa pensée, car ce dernier partit se passer un coup d'eau sur le visage. Il avait un drôle de sous-vêtement, d'ailleurs... Tôma n'en avait jamais vu de tels. A quoi pouvait bien servir une forme si particulière...?
Il n'eut pas le temps de plus s'interroger car le type fit son retour devant lui et le fixa intensément avant de lui attraper la main...
... pour la plaquer sur son intimité.
Sur. Son. Pénis.

- Regarde ce que tu m'as fait, déplora le jeune homme sur un ton langoureux.

- Qu'est-ce que...?! s'exclama Tôma en rougissant jusqu'aux oreilles et en retirant vivement sa main. Qu'est-ce que tu fous?!

Ce gars avait vraiment un problème. Un très sérieux problème! On ne mettait pas comme ça la main des gens sur son pé... Oumpf!!
Le regard outré du jeune homme loucha sur le visage de son camarade qui s'était retrouvé collé au sien en un battement de cils. Leurs lèvres se joignaient de nouveau, chaudes, humides... brûlantes...
Les pensées défilant à toute vitesse dans l'esprit confus de Tôma laissèrent place à un profond silence, alors que la langue du garçon s'infiltrait encore une fois au-delà de la barrière de ses dents pour venir caresser doucement sa langue. L'innocent jeune homme laissa échapper un petit gémissement alors que son ancien adversaire poussait plus profondément son invasion. Il se sentait fondre, son cerveau devenant du caramel mou ou du chocolat fondu, son regard se floutant, ses joues se teintant d'un couleur écarlate.
Que faire? Que devait-il faire?!
Il posa ses grandes mains caleuses sur la poitrine de son camarade pour le repousser, mais toute volonté l'abandonna alors que leurs langues s'effleuraient et se cherchaient avec ardeur et volupté. Le baiser finit par se rompre et Tôma, haletant, regarda son partenaire baisser le regard et lentement tendre ses mains sur son intimité. Que... cherchait-il à faire...? Devait-il le repousser...? Étrangement il n'en trouvait pas la force. Ses yeux d'ordinaire durs et perçants se firent inquisiteurs, et son regard semblait contre sa volonté adresser une invitation.
Mais avait-il la force d'aller plus loin?
Mais avait-il l'envie d'aller plus loin...?
Tôma Tanosuke
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Dim 9 Avr - 17:19
Tôma & Er'rilIl ne faudrait pas trop en faire...
Why don't just pretend ?

Il n'avait pas l'air d'accord, pas l'air d'accord du tout. Suis-je allé trop loin ? J'ai peur de ne pas valoir mieux que certains prédateurs... Je rougis, violemment, non pas de gêne, mais de honte. Un sentiment qui me connaît bien et avec lequel je n'ai aucune chance. Je ne sais pas gérer mon embarras, c'est concrètement mon plus gros point faible. Je recule mes doigts, vacillant. J'aime à contrôler, diriger, faire régner mon mode de pensée, ma vision des choses, mais il faut m'arrêter, je déteste le sentiment de me laisser emporter dans des débauches encensées.

Un peu de tenue que diable. Je dois me poser les bonnes questions. Je ne vais pas lui avouer que j'ai fais tout ça en sachant qu'il ne comprenait peut-être pas nécessairement où je voulais en venir. Je dois tout de même dire de quoi me sentir mieux. « Pardon... Je... Je pensais que tu m'avais compris. », je baisse les yeux, pleutre. « Je pensais vraiment que tu m'avais suivi pour ça, que je te plaisais aussi... ». C'est vrai qu'il est beau le bougre. Qu'est-ce qu'il m'a valu de le trouver si attirant, mais qu'il soit si stupide à la fois.

Je serre les dents, caché par le rideau de mes cheveux sur mes yeux. Je me suis légèrement incliné, de sorte à attester de ma sincérité et du réel embarras dans lequel cette position me mettait. « Regarde-moi en plus, quel abruti je fais dans cette tenue ! », de rage, j'hésite à enfiler un jogging pour me couvrir les fesses. Il n'y a pas grand chose de pire que de penser déballer son jeu, entamer une partie et se faire ainsi désavouer. Il n'a rien dit de clairement audible, mais je vois bien qu'il n'est pas sûr de lui.

Je ne vais pas le violer, je ne suis pas comme ça. Je claque mon postérieur, d'une main qui se veut punitive. Je n'ai pas le moindre bon sens. La question du consentement est vraiment importante et depuis tout à l'heure, je fais n'importe quoi ! Ce n'est pas qu'il m'a clairement dit que ça le dérangeait, sans pour autant me dire que cela lui convenait, qu'il en avait simplement envie... Je soupire, m'approche de nouveau, colle nos corps, insiste pour que nos entre-jambe soit correctement pressées l'une contre l'autre. Pour se faire, je passe une jambe entre les siennes.

Je continue de mettre en place mon piège en disant, « Dis-moi tout simplement ce que ça te fait. », je glisse mes mains le long de son dos, les plaques sur son fessier, histoire qu'il ne s'enfuit pas trop vite, l'animal. « Est-ce que ça te donne des envies ? », mon regard qui s'était perdu sur son corps à vous donner l'eau à la bouche se relève pour trouver ses yeux. Avec difficulté, lorsqu'il est clairement debout, sans élan et sans le tirer par le cou, je me mets sur la pointe des pieds pour l'embrasser, très chastement cette fois. « Tu aurais envie d'aller plus loin ? Est-ce que je te... Plais ? ».

Mes derniers mots sont prononcés sur un ton plus que fébrile, je n'ai pas une très bonne image de moi, aussi poser cette question relève du non sens à mes yeux, rien sur cette Terre ne serais susceptible de trouver attirant, m'enfin voyons s'il a le désir suffisamment grand pour me mentir. Pourquoi est-ce à moi de faire tout ça quand je suis parfaitement vierge ? Que ce soit le cran, le courage ou l'inconscience, j'entends suffisamment fort l'appel de ma libido pour en arriver à ce genre d'extrême. Le tout étant renforcé par mon incroyable esprit de contradiction qui voudrait qu'il ne soit pas pour moi, le mat, le grand, l'homme.

Impossible. Je ne peux y résister et donne un coup de bassin, une fois encore, contre celui de mon camarade avant d'attraper une mèche de ses cheveux, de sorte à lui faire baisser la tête pour mieux l'embrasser à pleine bouche. Pas le temps de savourer l'instant, je dissocie nos visages, sans lâcher ma prise pour ordonner impérieusement. « Réponds-moi. ».

Er'ril O'Brien
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Lun 10 Avr - 2:00
Ecarlate et confus car encore sous le charme de ce baiser, Tôma, haletant doucement, regarda sans bien comprendre l'autre garçon qui commença à se rhabiller en bafouillant quelques excuses.
Le jeune homme ne s'était jamais considéré ni comme un âne ni comme une flèche, mais dans la situation présente il se demandait s'il n'était pas stupide finalement. Ou alors son camarade était vraiment une personne... particulière.

- Je, hum, je pensais que tu voulais me parler... avoua Tôma d'un ton posé en détournant le regard, touché par l'embarras de l'homme qui lui faisait face. Mais, hrm, désolé de... d'avoir mal compris et de t'avoir embarrassé...

Pourquoi donc s'excusait-il? Il n'avait rien fait de mal... Au contraire, même, c'était ce gars qui s'était indécemment approché de lui! Cela dit, ce dernier n'avait pas l'air d'être un mauvais bougre, mais... Décidément, ce garçon était trop complexe pour les caractères simples auxquels Tôma était habitué.
Ne sachant trop comment réagir, le campagnard posa une main solide sur l'épaule de son partenaire de sport et lui adressa un sourire droit, pensant que cela suffirait à effacer ces drôles d’événements et à les mettre sur le dos d'un petit moment de faiblesse comme tout le monde vient à en éprouver de temps à autres.

- Ne t'en fais pas, tu dois être fatigué. Une bonne nuit de sommeil et tu seras de nouveau en pleine for...

L'intimité de son interlocuteur contre la sienne noya la fin de se phrase dans un balbutiement. Et de nouveau, un rougissement... Tôma n'avait pas signé pour être feu de signalisation. Mais en parlant de feu, ce contact faisait monter une brûlante chaleur depuis ses parties jusqu'à son cerveau, comme un courant électrique qui apportait des picotements de plaisirs dans la moindre parcelle de son corps.

- Dis-moi tout simplement ce que ça te fait, lui glissa alors l'homme en reprenant du poil de la bête.

- Ce que ça... me fait...? répéta le campagnard en se mordant la lèvre inférieure.

- Est-ce que ça te donne des envies?

Il déglutit. Des envies... Oui, dans l'immédiat, il éprouvait un désir incontrôlable de porter sa main à son entrejambe pour voir jusqu'où pourrait aller ce sentiment de bien-être.
Un second baiser vint caraméliser son cerveau, et une question, une demande de permission, vint sonner à ses oreilles.
Le contact des mains qui descendent sur ses fesses, la chaleur de leurs intimités qui se taquinent, les lèvres qui se rejoignent puis se séparent...

- Réponds-moi.

L'ordre atteignit Tôma qui, haletant et confus, dirigea un regard beaucoup moins affuté que d'ordinaire dans celui de l'homme qui le rendait peu à peu esclave de son propre corps.
Le garçon balafré déglutit.
Puis, incapable de prononcer le moindre mot, il hocha doucement la tête.
Ses propres mains vinrent se glisser avec hésitation sur les hanches de son camarade, et il lui offrit une expression incertaine et teintée de désir. Si Tôma avait vu son reflet à ce moment-là, jamais il ne se serait reconnu.
D'un mouvement incontrôlable du bassin, il vint frotter son entrejambe sur celle de l'homme en se mordant la lèvre.
Oui, il voulait plus.

Tôma Tanosuke
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Lun 10 Avr - 11:03
Tôma & Er'rilIl ne faudrait pas trop en faire...
Why don't just pretend ?

Satisfaction. Plaisir secret des fils de la manigance. Heureux événement des injustes. Qu'il est doux, qu'il est bon t'atteindre ce sentiment quasi-extatique. Si tu devais faire tomber le masque, Er'ril, ton sourire dépourvu de toute humanité aurait tôt fait de faire réfléchir la brebis en face de toi. Désir brûlant de faire danser les gens au creux de ta paume, il n'y a rien qui puisse mieux te mettre en appétit. Il répond à l'ordre comme il le peut le bougre. Il opine du chef, il acquisse silencieusement faute de pouvoir formuler clairement ce que tu lui inspires.

Instiguer pareille situation, insinuer des envies, des désirs. C'est totalement grisant. Tu trembles de délice contre ce corps musculeux, à présent, tout à toi. Tu le sais, plus rien ne fera barrage chez l'autre entre toi et l'envie de goûter à son corps. C'est cruel, tu t'en mordras les doigts, comme à chaque mauvaise action, tu te tortureras, solitaire misanthrope qui en premier lieu se hait lui-même plus que tous les autres. Mais, à l'instant, rien de tout cela n'a d'importance. L'instance de ta morale est renvoyée au sixième sous-sol de ta conscience.

Le cerveau en premier brûlera de ce désir, de cette envie, bien avant que ton bas-ventre à son tour ne goûte à se brûlant plaisir. Tu ne saurais par où commencer... Tout ceci est bien trop vide de ligne directrice, tout est à faire, tu ne l'as jamais fait. Une main vient détacher celle, calleuses, du colosse pour la plaquer à ton fessier, nu. Tu agrippes les petits cheveux bruns, au-dessus de la nuque et rabats ce visage balafré vers le tien pour capturer une fois de plus ces lèvres désireuses. Tu rends ce coup de bassin indolent à cet enfant.

Prendre tout ce qui respire pour inférieur. Se croire le roi du monde. Voilà le pouvoir de l'autre sur toi. Contradiction brutale. Tu mords sa lèvre inférieure, rompant le baiser sans le laisser s'échapper. La main libre, qui n'est encore accrochée nulle part explore le torse attrayant de l'Homme. Tu l'ériges bien plus haut qu'il ne le devrait. Le bellâtre à décidément le corps affûté d'une manière qui te convient particulièrement. Tu ne pourrais t'en séparer tant que tu ne t'y seras pas pleinement abreuvé. Doigts qui ignorent leurs forces viennent étirer le tissu qui vous sépare.

La résistance cède dans un bruit de déchirement. Tu libères enfin cette lèvre rougie de ton contact, c'est désormais sur un téton innocent que tu décides de t'acharner. Fraîchement libéré, aussi fraîchement consommé. Tu l'envisages certainement de cette façon, un produit dont l'usage ne serait que luxure. Lubrique, tu découvres une nouvelle facette de toi-même. Comme à chaque fois, se plonger sur l'autre, c'est un peu plus sonder son être. Un sourire vient déformer tes lèvres graciles. Tu dégages tes canines du téton, dorénavant hérissé.

La main qui déchirait le tissu se glisse de l'autre côté de cette frontière naturelle pour descendre, descendre, lentement. Déjà quelques poils pubiens caressent la main malhabile du fat qui danse. Tu décolles vos corps, examines la face qu'il affichera lorsque... Tu passes ton pouce sur la verge de ton petit camarade. Tu as pourtant passé l'âge de jouer à ce genre de jeux, Er'ril... Qu'il est beau à tes yeux, toutes ces réactions, infimes qu'il a à t’offrir, à te sacrifier sur l'autel de ton ego... Tu te lèches les lèvres. L'envie de l'embrasser te reprend, comme une nécessité. Tu te retiens, tu dois l'observer.

Le pouce s'accompagne désormais du reste de tes doigts. Ils appliquent de concert un mouvement de vas et viens explicite sur ce membre, à bien y réfléchir, imposant. « Nous parlions bien, tous les deux, de ceci ? ». Enfonce le clou tant que tu peux fanfaronner tendre fou du roi, arlequin de papier. Un rire grondant menace de se dégager du fond de ta gorge, tu le tues dans l'œuf. « Tu y voudrais peut-être mes lèvres, ma langue ? », pourquoi faut-il que tu parles autant, abruti bien-pensant. Laisse faire, il se donne & prendra à son heure.

Er'ril O'Brien
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Dim 16 Avr - 16:35

Tôma se mordit la lèvre lorsque l'autre s'attaqua à son téton. Une décharge de sensations l'électrisa des pieds à la tête. Tout ça... était-ce une erreur? Il n'avait jamais pensé à ce genre de choses, ni même considéré cet univers entier de nouveaux sens. Et cet étrange type était comme la clé coupable qui le poussait petit à petit au-delà des limites.
Le tissu se déchira soudainement, et il devint écarlate en sentant son intimité libérée retomber entre ses cuisses et s'y balancer sans aucune honte.

- Qu'est-ce que tu f... bafouilla-t-il avant que ses lèvres ne soient de nouveau capturées.

Sa main que le garçon avait plaquée sans hésitation sur sa fesse commença malgré lui à bouger lentement, à caresser, à presser... Que lui arrivait-il? Il n'aurait su le dire, mais en un instant il oublia tout, son passé, ses principes, les préceptes stricts du kendô... Seul le désir d'explorer ce nouveau monde de sensations plus en profondeur dictait ses gestes à présent.
Le pouce du jeune homme caressa le sommet de son membre, puis ses doigts l'empoignèrent et se mouvèrent lentement de haut en bas le long de son intimité.
Le plaisir fit contracter les doigts de Tôma sur les fesses de l'homme qui le possédait peu à peu.

- Nous parlions bien, tous les deux, de ceci? lui demanda ce dernier avec une espèce de provocation sensuelle qui le fit légèrement trembler. Tu y voudrais peut-être mes lèvres, ma langue?

- Qu-quoi...? Mais... c'est sale... répondit le campagnard, le feu aux joues.

Cela étant, la proposition avait fait frémir son membre qui peu à peu se durcissait entre les doigts pleins de dextérité de son partenaire.
Son partenaire... il ne connaissait même pas son nom.
Tôma, hésitant, appuya son front sur celui du garçon et le regarda dans les yeux en se mordant la lèvre, la honte se disputant au désir.

- Ton nom... Quel est ton nom? susurra-t-il d'un ton plus soft qu'il ne l'aurait voulu.

Ses hanches vinrent onduler d'elles-mêmes afin d'imprimer à son membre un mouvement entre les doigts fins du jeune homme. Il voulait que l'autre aille plus vite, qu'il lui offre plus de sensations, qu'il aille plus loin. Les dernières barrières tombaient une à une, et bientôt il risquait de ne plus répondre de rien...


hrp:
Tôma Tanosuke
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Sam 22 Avr - 15:29
Tôma & Er'rilIl ne faudrait pas trop en faire...
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Les machinations, les manigances, les mauvaises intentions, la manipulation. Tout perdait de son sens. Il n'y avait plus en moi la moindre trace d'un éventuel contrôle sur la situation, ni même un désir de contrôle. Depuis longtemps, c'est délibérément que je mettais à nu ma pensée, laissais ma parole allé sans arrière-pensée, exposais un corps qui ne convenait pas. Lorsque je sens les doigts, Dieu quels doigts, de Tôma avec ardeur pétrir mes fesses, c'est là que je me rends compte du contrat tacite que j'ai signé auprès de lui. Peu importe qu'il en ait conscience.

Je ne lui ferais pas le moindre mal, je n'utiliserai jamais ces informations, j'ai perdu ce qui me fait tenir, l'amertume et la rancœur, la rage de vivre. Tout est remplacé dans une atmosphère fiévreuse par de la joie de vivre, d'exister pour ce moment. Il n'a pas à être parfait, il ne le sera pas... Mais rien ne saurait détruire la douceur, oubliée, qui traverse et berce mon cœur lorsqu'il bafoue quelques complaintes honteuses. L'innocence virginale qui le caractérise me trouble, me subjugue au plus au point. Je tremble.

Je continue d'être intellectuel, ce corps face à moi n'en aura pas pour longtemps à me ravir le peu de raison qu'il me reste, pour le moment, je continue de penser. De ressentir non pas qu'avec le corps, ces doigts qui courent sur moi, pas qu'avec le corps ces mots, dans un souffle sur ma peau, pas qu'avec le corps, cette virilité palpitante au creux de ma main, pas qu'avec le corps, la contraction de l'autre aux découvertes d'un plaisir coupable, mais certain d'en vouloir plus. Il me fascine.

Moi qui avais les yeux rivés sur l'affaire qui m'occupait en bas, un fin sourire pinçant mes joues quand mon rythme cardiaque s'élevait, doucement, surement, autant que ma respiration luttait pour rester régulière et cohérente, je relève mon regard sur celui qui, adorable, vient poser son front contre le mien pour me demander mon nom. Entre mes doigts, je serre un peu plus le membre, je souris, l'air carnassier et approche mon visage de son oreille, caressant le côté de son visage dans une picotement électrique, cette caresse eut le pouvoir de me décrocher un soupire d'aise, faible, mais distinct.

Au creux de l'oreille, je viens lui révéler mon nom, le rose sur mes joues brûlant plus fort dans un léger ton pivoine. « Er'ril O'Brien... ». Du bout des lèvres, je vins embrasser le lobe de l'autre, avant de le flatter d'un coup de langue, puis de le mordiller, d'abord des incisives puis, j'y fis jouer une canine, accélérant sur le membre, captif de ma paume, mes mouvements. Je fermais les yeux et bien que je ne puisse pas la voir, je savais déjà que cette bête-là serait un vrai défi à relever.

Il commença, de lui-même, celui dont j'ignore tout, à quémander plus d'attention. Il bouge, quasi intuitivement, le bassin de sorte à le faire jouer contre moi, à tirer de moi plus de plaisir, un bouquet, un panel plus large de sensations. Clairement, je ne pourrais jamais mettre à profit ces analyses, jamais les utiliser pour contrer qui que ce soit, en user sur l'échiquier comme d'un énième pion. Je ne saurais lui faire ça... Un frisson parvient à secouer mon échine, détendre ma propre intimité lorsqu'un vent glacé s'installe sur le feu profond qui gagne mon bas-ventre.

« Nous pourrions passer sous les douches, si tu as peur de faire des choses sales... » la voix saute très légèrement. Je saisis la main sur mes fesses et approche un doigt de mon intimité et appuie dessus. Une grimace déforme mon visage, loin d'être dépourvue de plaisir et d'une tension érotique réprimée au possible. « Tu devras y faire entrer quelques doigts, doucement... Pendant ce temps... », j'abandonne cette première main-là, certain qu'elle saura quoi faire. Je vais chercher la sœur de la première, légèrement tremblant.

Je l'approche de mon visage, m'étant de nouveau mis face au colosse. Je m'attaque à l'index, laissant courir ma langue de la base de la première phalange en remontant jusqu'au bout de ce doigt et de le prendre en bouche, d'abord une phalange, puis le doigt tout entier. Le regard que je tends à l'homme durant mon petit manège devrait lui inspirer toute la luxure du monde et lui laisser apercevoir un caractère carrément lubrique que je me découvre en même temps que lui. Enfin... Dans des conditions réelles, concrètes. « Je crois que... », je murmure, ayant détourné le regard. « J'ai faim de toi... » le rouge étincelle clairement sur mes joues, pour, sans aucun doute, ne plus s'en décrocher.

Er'ril O'Brien
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Dim 23 Avr - 0:26

Ainsi donc ce garçon s'appelait Er'ril... Ce dernier vint titiller l'oreille de Tôma qui lâcha un petit gémissement surpris, et susurra d'un ton langoureux :

- Nous pourrions passer sous les douches, si tu as peur de faire des choses sales...

Tôma déglutit. Bouger, briser ce contact ne serait-ce qu'une minute, lui paraissait insupportable.

- Non, ça ira... répondit-il d'une voix mal assurée. Restons comme ça. C'est... bon...

La voix s'évanouit alors que l'index fut posé sur l'intimité d'Er'ril. Lentement, Tôma fit glisser ses doigts, puis sa main dans le sous-vêtement pour le porter directement à la virilité de son camarade. Une perle de liquide chaud relie le doigt à l'objet de désir, faisant monter le feu aux joues du sportif. Sa main est guidée jusqu'au visage du jeune homme qui s'attaque à son doigt. Le contact des lèvres et de la langue fait tressauter la virilité du campagnard qui, les yeux écarquillés et les joues en feu, regarde son index disparaître dans la bouche du garçon qui le possédait en cet instant.
En baissant le regard, gêné, il se rendit compte qu'instinctivement, sa main glissait le long de l'intimité d'Er'ril en un mouvement de va-et-viens de plus en plus rapide et assuré.

- Je crois que... je murmure, ayant détourné le regard. J'ai faim de toi...

Le jeune homme inexpérimenté rougit. Ces mots... c'était peut-être ça dont il avait envie, lui aussi... Une "faim" intangible, une soif de découverte, d'exploration des sens au-delà des limites connues...

- M-moi aussi... je crois... bafouilla Tôma en détournant le regard.

Une minute...! Il avait dit... qu'il voulait qu'il fasse "entrer des doigts"...?

- Hum, euh, où dois-je "entrer des doigts"...? demanda le métis japonais avec hésitation.

La main qui jouait avec l'intimité d'Er'ril repartit doucement vers les fesses, attendant avec fébrilité les indications de ce dernier. Quelle serait la prochaine étape de cette descente dans les profondeurs chaudes et passionnées de la luxure...?
Est-ce qu'il allait enfin dévoiler ce qu'il entendait par "y mettre les lèvres et la langue"?
Quels autres cartes ce jeune homme avait-il encore dans sa manche? Tôma mourrait d'envie de le découvrir. Sa virilité tressautait et chauffait de plus en plus, c'était une sensation qu'il n'avait jamais connue auparavant, et cela l'excitait en même temps que cela l'inquiétait.
Mais en toute honnêteté, le plaisir faisait petit à petit disparaître ses craintes...
Tôma Tanosuke
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Dim 23 Avr - 1:22
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Impossible. Il est impossible de se séparer, de défaire l'un de ces corps de l'autre. J'ai l'impression d'être dépossédé par ce grand enfant. Tanosuke. Je crois que c'est le nom de celui qui a mit le feu aux poudres. Il est en train de faire vriller mon cerveau dans un domaine que je ne maîtrise pas. Je dois le guider là où je ne suis jamais allé... Saurons-nous ensemble être capable de ne pas nous abîmer dans ce qui se dessine comme des ébats bestiaux ? Je n'en ai aucune idée, mais ça ne peut pas se faire avec douceur.

Je sens l'autre venir sur moi, glisser sa main où nul autre que moi n'est jamais venu... Je ne m'aime pas, je ne m'attendais pas à ressentir un quelconque plaisir... Masculin. Il joue de sa main sur ma virilité, jamais vraiment envisagée comme un outil potentiel de mon plaisir. Je n'y ai jamais cru, je ne croyais pas y croire un jour. Mais, le voir lui, cet énergumène, venir aussi naturelle qu'il respire, être guidé par son instinct et venir me procurer un plaisir que je ne soupçonnai pas. Ça m'arrache un faible cri de surprise.

Je le regarde d'abord, surpris, les yeux gros, interloqué. Pouvait-il vraiment faire ça ? Dans la plus grande innocence. Le feu de mon bas-ventre se propage, il court-circuite mon cerveau, j'ai de plus en plus de mal. Moi. A penser. Comment dois-je faire, sans pouvoir produire une pensée cohérente ? Seul, dans ma chambre, tout était si simple. Je déglutis, avec beaucoup de difficulté, encore. Il me rendra fou cet imbécile. Comment réussir à le cerner. Aucune idée. Est-ce vraiment important ? Pas le moins du monde...

Je l'embrasse à pleine bouche, fermant les yeux. Je ne vois plus quoi faire d'autre, j'ai envie de lui, je le lui ai dit, il a lui aussi envie de moi, dans toute son incompréhension sur les réactions de son propre corps. Il me demande où... Je plonge son index, d'une main tremblante, en moi. Ce n'est pas sans extirper un gémissement incroyablement embarrassant de ce baiser qui aliène nos lèvres à nos corps. Avec plus d'abondance, de sorte à ce qu'enfin, je le constate, mon membre produit un liquide chaud, visqueux et transparent qui vient s'étaler contre le pubis de Tanosuke.

Je respire fort, dans un baiser que je ne contrôle plus. Ma poitrine se soulève et s'abaisse à une cadence que je ne gère absolument plus. Véritablement, j'envisage qu'il va vraisemblablement me faire péter les plombs. Je n'ai pas peur. Je n'ai pas le temps pour ça, c'est une simple information qui s'impose à moins sans que je ne puisse en tirer la moindre conséquence. Je salive, de plus en plus, l'excitation, sans doute. La même qui aura permis au mon anneau de chair de supporter les gros doigts de l'autre en moi.

Il faut que tu en mettes plusieurs en moi... Comme ça...

Je bouge la main du colosse, de sorte à faire jouer son doigt dans et contre mon intimité, dilatée. Une chape de plomb semble s'abattre sur mes épaules en même temps qu'elle me libère, une barre effroyable broie mon front d'une froideur impensable. J'ai froid. J'ai chaud. Je sue, que de plus belle, pourtant, nous ne faisons plus de sport à proprement parlé. J'indique à l'autre un banc, il s’assoit. quant à moi, je me positionne perpendiculairement à lui, saisissant son membre à la base, de sorte à lui permettre de jouer de ses doigts en et autour de mon intimité, me laissant champ libre pour exécuter ma promesse de toute à l'heure.

Ça va ?.. lui fis-je, le ton plus qu'incertain.

Je n'attends pas de réponse, je constate, impressionné et totalement dépassé, la taille massive de l'engin que je contemple pour la première fois. Je n'ose rétorquer quoi que ce soit et me contente de bâiller à m'en décrocher la mâchoire, histoire d'essayer de prépare ma bouche à ce qui va suivre... Je m'étonne moi-même, j'ai tellement l'air de savoir ce que je fais. Cette pensée, enfin, me transit, moi qui couvert de frissons depuis tout à l'heure ne semble plus sentir mon propre corps. Va venir un moment où je ne contrôlerai plus rien, ni lui, ni moi, ni tout le reste... Cette pensée me laisse là, figé, inexpressif, le regard involontairement posé sur le sexe de Tôma, pulsant virilement tout son fluide vital.

Er'ril O'Brien
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Dim 23 Avr - 1:46
Tôma regarda Er'ril avec effarement alors que ce dernier enfonçait son doigt dans son anus.

- Qu-qu'est-ce que tu fais?! C'est... c'est sale, non...?

Pourtant, l'acte ne le rebutait ni ne le dégoûtait... au contraire même, cela faisait pour une raison inconnue pulser sa virilité d'autant plus. Se laissant guider à la voix de son camarade, il enfonça son doigt doucement, puis commença à le doigter furieusement et rapidement en voyant que cela semblait procurer du plaisir au jeune homme. Celui-ci demanda à ce qu'il ajoute des doigts et le campagnard obéit en en rajoutant deux, écartant l'anneau de chair lentement avant d'insérer d'un coup les deux doigts supplémentaires.

- ça... ça te plaît? demanda Tôma avec un soupçon d'hésitation, les joues écarlates.

Il ne comprenait pas trop comment on pouvait ressentir du plaisir avec des trucs ainsi enfoncés dans l'anus. Soit ce gars était bizarre, soit c'était lui qui était à la ramasse... Cela attisa la curiosité du garçon qui, en se laissant guider jusqu'à un banc, continua de doigter son camarade avec énergie.

- ça va...? demanda Er'ril, arrachant un regard surpris au jeune métis.

- Ce serait plutôt à moi de poser cette question, je crois, répondit-il avec un sourire embarrassé.

Les regards se croisèrent, et Tôma surpris son partenaire à observer intensément sa virilité.

- Qu'est-ce qu'il y a...? fit le campagnard avec inquiétude. J'ai quelque chose de bizarre...?

Dans l'immédiat, les yeux de son aîné semblaient dévorer son pénis, ou alors c'était le contraire et il était apeuré? Ce n'était certainement pas Tôma et sa perspicacité légendaire qui le devineraient...
Cela étant, ce dernier avait lui aussi quelque chose à demander. Une requête qui, rien qu'à se la formuler en pensée, faisaient flamber ses joues.
Tout en continuant de remuer ses trois doigts à l'intérieur d'Er'ril, explorant les profondeurs de l'intimité de ce dernier avec des va-et-viens secs et puissants, il se demandait ce qu'on pouvait ressentir en se faisant ainsi... malmener? En tous cas, le jeune homme qui lui faisait face avait l'air de beaucoup apprécier. D'où la demande qui brûlait la langue de Tôma...
Est-ce qu'Er'ril accepterait de lui enfoncer également quelques doigts dans son intérieur...?
Tôma Tanosuke
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Dim 23 Avr - 3:30
Tôma & Er'rilIl ne faudrait pas trop en faire...
Why don't just pretend ?

Penses si tu peux, si tu sais penser, déverse-toi parfois jusqu'aux sensations. Avec une difficulté que je ne saurais nommer, je me sors aussi brutalement de cette torpeur qu'elle eut été violente. C'est le questionnement qui aura actionné de nouveau la grande machinerie de mon cerveau. Le reste, à savoir les doigts, beaucoup plus nombreux qu'ils ne l'étaient dans mon souvenir, finiront par pleinement réveiller mon esprit, venant le titiller d'arcs électriques au travers de mon corps. C'est impensable d'imaginer que j'ai pu le laisser glisser avec autant de facilité autant de... D'objets pénétrants.

La capacité d'assimilation de mon anus m'intrigue moi-même. J'avais l'impression de devoir lutter avec bien plus d'ardeur pour y réussir de moi-même. Cette pensée honteuse vient sublimer l'incendie de mes joues, comme s'il en avait besoin, évidemment. « Je.... » un peu de salive, produite en quantité faramineuse, comme une réaction pratique du corps pour pallier au désastre qui m'attends. « Tu es plutôt... Pachydermique, de ce côté-là... », un fin sourire vient étirer mes lèvres, c'est si incongru... Un si grand talent aussi profondément endormi, sagement. C'est réellement adorable.

Un doigt sans doute, ira trop loin en moi, de sorte à ce que je soupire bruyamment, grognant pour moi-même le nom de celui qui m'afflige autant qu'il me ravit « Tanosuke... ». Je me mords durement ma lèvre inférieure, imprimant d'un rouge magenta le léger rose naturel de mes lèvres. En guise de vengeance, bien douce et gentille, je tire la peau de ce membre imposant depuis la base, de sorte à sèchement découvrir en entier le gland du jeune homme. Un instant, je laisse la peau en tension avant d'approcher mon visage de la chose et venir léger le pan de muqueuse entre le gland et ce qui constitue le haut du prépuce, zone sujette à recueillir toute sorte de dépôt.

La langue est avide, le goût est... Piquant. Impossible de dire s'il me plaît où le rebute, au pire des cas, il n'aura pas su me dégoûter, c'est tout ce qui importe ici. Plus inquisitrice, ma langue vient lécher le haut de ce gland, pressant le membre à la base de sorte à ouvrir cette cavité d'où provient les différents fluides de cette partie de l'anatomie masculine. Cette fois, c'est le liquide pré-séminal du mâle qui vient exciter mes papilles. Plus doux que ce que j'aurais apprécié tout à l'heure, légèrement... Salé ? Je fronce les sourcils, intrigué, mais pas repoussé pour un sous.

Je lance un regard à Tôma, ouvrant grand la bouche au-dessus de sa virilité, au moment ou je m’apprête à gober un bout de cette part qui m'est réservé, de nouveau l'amas de doigts en moi m'arrache un gémissement inopiné. De nouveau, les picotements traversent mon corps, perturbent mon cerveau, une furieuse bouffée d'air fiévreux se déverse sur le gland de l'autre alors que mon anneau de chair palpite que de plus belle autour de ces assaillants. Il n'est pas possible à malmener ainsi mon intimité... Vraiment... Mon regard sur lui se fait plus... Emprunt de reproche et d'embarras mêlé, sans réelle conviction toutefois.

Assidu, je finis par avaler le haut de cette immense chose. Le peu que je parviens à prendre en bouche remplie pleinement ma cavité buccale, c'est avec beaucoup de difficulté que je passe ma langue autour de l'objet de désir de Tôma, tournant autour de ce dernier du bout de la langue, pas exactement que je le voudrais au vu de sa... Taille. Je tente d'enfoncer le membre plus loin, à l'orée de ma gorge. Alors que je gagnais quelques centimètres, je m'emmêle dans ma respiration et fini par libérer le tout qui baignait dans ma salive toussant un peu. J'essuie ma bouche d'un revers du poignet, passe ma main sur mon menton.

« Je vais y arriver... Laisse-moi juste le temps... » j'ai l'air convaincu, décidé, sans même avoir étudié les occupations actuelles de mon partenaire de jeu.

Er'ril O'Brien
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Lun 1 Mai - 21:55

- "Pachydermique"...? répéta Tôma sans saisir le mot en anglais.

Cela étant il devait parler de sa taille, et à en juger par la différence entre leurs deux intimités, il venait sûrement de lui faire un commentaire sur son membre apparemment imposant. A vrai dire le jeune homme ne s'était jamais préoccupé de ce qui se trouvait entre ses jambes, et comparer avec les autres gars ne lui était jamais venu à l'esprit. Il avait d'autres préoccupations plus sérieuses, et puis, en bon kendôka il faisait de son mieux pour garder constamment en tête les principes de vie de sa discipline martiale.
Er'ril souffla son nom de famille, et même si au Japon les gens s'appelaient d'ordinaire par leurs noms, en cet instant cela lui fit drôle. Aussi décida-t-il de le corriger d'une voix teintée de chaleur luxurieuse.

- Tôma.

Une sensation de plaisir électrisante remonta alors le long de son pénis alors que son partenaire dévoila subitement son gland, arrachant au campagnard un bref gémissement mêlé de surprise.

- Que comptes-tu fai... eût-il à peine le temps de commencer avant qu'Er'ril n'ouvre la bouche et ne fasse glisser sa langue sur son gland et son intimité.

Le geste arracha un gémissement plus marqué à Tôma qui agrippa par réflexe les cheveux du garçon et enfonça d'un coup et plus profondément ses doigts à l'intérieur de ce dernier. Penché en avant, pantelant, il ne pouvait pas ignorer ce plaisir intense qui le prenait aux tripes. Il n'avait jamais rien connu de tel, et il en vint à se demander si une sensation si intense et jouissive était un crime.

- E-Er'ril! Nnh, a-arrête... ça fait... bizarre! gémit-il en se mordant la lèvre inférieure presque jusqu'au sang.

Mais en réalité le jeune métis n'avait absolument pas envie qu'Er'ril n'arrête. D'ailleurs, son bassin vint trahir ses pensées en ondulant contre la bouche de son partenaire. Le plaisir était tel qu'il faisait complètement s'envoler son complexe quant à son abondante pilosité pubienne.
Son aîné finit par recracher le membre et s'essuya la bouche après s'être apparemment un peu étouffé.

- Je vais y arriver... Laisse-moi juste le temps...

- Tu es sûr que ça va? demanda Tôma, un peu inquiet. On peut faire une pause, ou même s'arrêter là, si tu veux...

Interrompre ces contacts serait sûrement très pénible, mais l'état et la santé d'autrui devait toujours passer en premier. Cela étant, ça ne l'empêchait pas de continuer à remuer ses doigts dans l'anus d'Er'ril, comme un automatisme inconscient.

- Ou on peut... faire autre chose, peut-être? proposa timidement le campagnard sans savoir vraiment ce qu' "autre chose" pouvait impliquer.

Mais il avait la forte impression que son camarade lui réservait d'autres "surprises"... Et il ne doutait pas que la suite des événements lui apporterait encore plus de plaisir qu'il n'en ressentait dans l'instant...
Tôma Tanosuke
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Mer 17 Mai - 0:33
Tôma & Er'rilIl ne faudrait pas trop en faire...
Why don't just pretend ?

« Tôma... » dis-je, dans un soupir, une manière bien futile de chercher à s'approprier l'homme derrière le prénom.

Aucune expérience, pas le moindre conseil sur tout ce qu'il était en train de se produire entre nous deux. Pourtant, l'autre semblait rejeter sur moi le poids d'une luxure que je n'assume pas. Du moins, j'aurais aimé la partager un peu avec lui, cette culpabilité lubrique. Comment pourrais-je lui reprocher quoi que ce soit ? Il a l'air d'apprécier mes caresses maladroites, mon rendu imparfait de quelques... Lectures et visionnages de vidéos... Que c'est gênant de paraître à quelqu'un d'aussi innocent que soi si expérimenté par ce genre de biais.

Je rougis, me mords la lèvre, bien qu'un sourire en coin. Comme s'il pouvait me prendre sur-le-champ. C'est l'idée que je mets derrière son dernier questionnement, peut-être n'en est-il rien. Au vu de son air profondément curieux, il a le regard bien trop sain pour cette espèce de proposition, aussi directe. Il aura en tout cas bien prit le coup de main pour ce qui est de remuer en moi ses quelques petits doigts. Il m'avait demandé si l'on devait arrêter-là. J'ai l'impression qu'il s'inquiète bien trop pour la moindre réaction de ma part, sans avoir peur de pousser profondément en moi, lançant de longs frissons à travers tout mon corps.

J'ai la chair de poule. Je me redresse un peu, les jambes comme endolories d'être restées trop longtemps dans une même position, toutefois... Il s'agit là plus de crispation que de dépassement de ses propres limites. Je suis encore tendu, malgré les gestes affectueux du géant. Je viens capturer ses lèvres avec entrain, léchant celles-ci lorsque nos bouches sont collées l'une à l'autre et viens forcer l'entrée quelles représentent. Les yeux fermés, je me positionne contre lui, encore, un genou posé de chaque côté de ses hanches sur le banc. Je place mon intimité face à sa disproportionnée virilité.

Je rouvre les yeux, viens titiller le gland du Goliath de mon cercle de chair palpitant, mouvant, dilaté, mais loin d'être prêt à ce qui vient le tâter. « Tu vois, il faudrait faire en sorte de rentrer... », je glisse une main jusqu'à la base de la verge de Tôma, « Ça. » et remonte sur celle-ci d'un doigt jusqu'au gland avant de poursuivre, « Là. » je donne une tape légère sur l'écart entre mes fesses. « Mais dans l'immédiat, ça ne va pas être possible, il faut continuer de dorloter mon... Bas du dos. Sinon, tu vas avoir beaucoup de mal à entrer et ça risque de me faire très mal aussi... », j'embrasse la joue du modèle face à moi, fourre mon visage contre son cou. « Enfin, si tu veux bien... ».

Er'ril O'Brien
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Mer 31 Mai - 0:55

Tôma déglutit.
"S'il voulait bien"? La question n'était plus de savoir s'il "voulait" ou non. En réalité, il était comme hypnotisé par la voix d'Er'ril. Doucement, il se laissa guider par son instinct et le ton voilé de chaleur de son camarade, et descendit ses doigts vers l'entrée du jardin secret du garçon. "Dorloter"? Les vrais hommes ne prenaient pas de gants. "Directement vers l'objectif, esprit aussi aiguisé que la lame", tel était l'idée d'un des préceptes du kendô. Et Tôma ne comptait pas abandonner ces derniers même dans ce genre de situations...
Dans geste rapide, il enfonça ses doigts à l'intérieur d'Er'ril, observant d'un regard saisissant la réaction de ce dernier. Il ne savait certes pas vraiment comment s'y prendre, mais quelque part il culpabilisait à laisser son compagnon faire tout le travail, alors c'était la moindre des choses que de se démener pour lui faire du bien à son tour.

- O-ouais, t'inquiètes, je vais te faire du bien, moi aussi... répondit Tôma d'abord un peu hésitant et embarrassé, mais plus sûr de lui au fur et à mesure de sa réponse.

Son ton incertain se fit soft et rassurant, et il accéléra le mouvement. Entre ses cuisses solides, sa virilité se mit à pulser doucement, de plus en plus avide.

- Hé, mon gars, j'peux plus tenir... avoua le métis en plaquant et serrant avec force ses mains sur les fesses de son camarade. Je... tu... tu es prêt...?

Une goutte de sueur perla sur le front du jeune homme et descendit le long de sa pommette, traçant ensuite la courbe masculine de sa mâchoire, avant de parvenir à son menton et d'achever sa course sur ses pectoraux saillants.
Tôma fixa Er'ril dans les yeux, occultant tout ce qui les entourait, n'ayant conscience que de ce qu'il se déroulait entre eux deux sans vraiment en prendre toute la mesure. Uniquement guidé par son instinct et ses sens.
Il prit une inspiration discrète, et pénétra à l'intérieur d'Er'ril doucement mais sûrement. Ce dernier avait fait remarquer qu'il était sacrément bien loti, ainsi le jeune homme fit attention à ne pas aller trop vite pour ne pas faire de mal à son camarade. Mais à la sensation de constriction le long de son pénis, il se doutait que cela ne devait pas être des plus agréables pour son aîné.

- Dis-le si ça fait mal, et j'arrêterai ou irai plus doucement, indiqua Tôma en essayant de calquer son attitude sur celle qu'il avait pendant les entraînements de kendô.

Difficile à faire pour quelqu'un d'aussi vrai et spontané que lui... Mais étant un novice et étant apparemment "grand" de ce côté-là, il valait mieux prendre ses précautions. Il n'y a rien de pire qu'une lame aiguisée maniée par un débutant négligent.
Le jeune métis continua de s'enfoncer profondément, jusqu'à ce que le fessier d'Er'ril atteigne ses cuisses.

- Est-ce que ça va? demanda-t-il ensuite en se mordant la lèvre.

La question lui semblait primordiale, bien que lui-même se sentait extrêmement bien dans cette position. Son corps lui hurler de commencer à s'agiter en son compagnon, à donner de violents et rapides coups de reins, à se laisser aller au plaisir et à l'extase. Mais grâce à son esprit droit et solide, il parvint, non sans peine, à se retenir.
Il ne voulait pas que ce qu'ils faisaient là tous les deux ne soit bon que pour lui. Car comme au kendô, un entraînement doit être bénéfique pour les deux parties.
La langue de Tôma s'échappa de sa bouche et il embrassa fougueusement son aîné.
Garder le contrôle était plus difficile que prévu...
Tôma Tanosuke
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Mar 8 Aoû - 0:04
Tôma & Er'rilIl ne faudrait pas trop en faire...
Why don't just pretend ?

J'aime le goût de ses lèvres. J'aime la teinte fiévreuse de ses yeux. J'aime voir & toucher ces muscles. J'aime l'odeur musquée qui se dégage de nos corps en combustion. J'aime la manière qu'il a de bouger ses doigts. Je perds le sens des réalités. Tout est aussi bien qu'espéré, mieux peut-être. L'idée même de devoir intégrer cette immense chose en moi ne me semble plus aussi impensable. Il parle, c'est vrai qu'il parle... J'ai du mal à suivre ce qu'il raconte, de quoi ça parle ? De toute façon, je suis suffisamment excité, assez dilaté, assez préparé, entre tout, ça va passer, ça ne peut que passer, ça doit passer, il faut que ça passe. « O-ouais, t'inquiètes, je vais te faire du bien, moi aussi... », un instant « Hé, mon gars, j'peux plus tenir. » conclut-il.

J'ouvre grand les yeux, j'enfonce mon regard dans le sien, je le dévore des yeux. J'ai envie de lui, réellement. C'est dingue de s'enivrer d'avoir ce que l'on veut, si j'étais dans mon état normal, je m'en voudrais, prétextant que j'ai voulu cette situation, que je ne mérite pas réellement cela, que j'ai forcé ma chance... Mais... Eh... Il l'a bien voulu, tout ça, il l'a bien voulu, avec toi. Je soupire d'aise, ferme les yeux, passe une main dans mes cheveux, passant par ma nuque, minaudant un peu (sans tellement en rajouter). IL sait jouer de ses atouts et celui qu'il a entre les jambes est un beau magister dixit, si vous voyez ce que je veux dire. Douleur, vive, intense. Qu'il était doux de le sentir tout contre moi, vibrant d'envie. Je n'ai plus rien maintenant.

Il me fait mal, tellement mal, ce n'était pas sûr le bon battement, au bon moment. Première erreur, on revient sur terre, il n'y a pas de rapport sexuel. L'amour, parfait, ça n'existe pas, cette pensée revient à ta mémoire sur l'instant, comme une remontrance sourde. Réveille-toi, oui, ça va faire mal. Tu contractes tes muscles, en détends d'autres. La chose finit par donner un étrange jeu, comme une ventouse qui vient accrocher tout le gland du géant, dans un mouvement, faible, de sortie, contrecarré par la force brute du colosse, non pas sans lui donner une sensation poignante d'être, tout entier, happé par la cavité. Cela ne doit pas être désagréable, pour l'autre. Pendant ce temps, je dois faire face à un arrêt cérébral, partagé entre intense douleur et stimuli contraires au fond de moi.

« Hé, mon gars, j'peux plus tenir. » il est mignon, il est mignon, mais il est con, l'abruti. Le "mal" est fait si je puis dire. Alors qu'il poursuivait sa tortueuse entreprise, il prit le soin de m'indiquer « Est-ce que ça va? ». Si je n'étais pas aphone de mon incommensurable douleur, tu saurais que non. Infernal amant. Il vient m'embrasser vigoureusement. Je fondis dans ses bras, cela commençait tout de même à être bon... Dans l'ensemble, le rond de chair palpitait de nouveau. Il pouvait peut-être me prendre dans une autre position, une plus adéquate pour un début.

Les jambes flageolent, tremblent, j'ai du mal à tenir, mais je me redresse, presque entière. J'ai l'espoir de m'en sortir, quand soudain, l'une de mes jambes, la droite, me fait faux bond. Les nombreuses fragilisations de mes chevilles auront raisons de moi. Je m'empale de nouveau sur toute la hauteur (loin d'être petite, rappelons-le) de la base si sensible jusqu'aux naissances des bourses. Bien joué, tu as dû lui donner le signal du rodéo, toi qui voulait t'en sortir. Tu mords fort sa lèvre inférieure, une petite larme se formant en quoi de l'un de tes yeux.

Rien d'extraordinaire, tu t'en remettras, disons qu'après ça, tu n'auras plus à t'inquiéter du passage de quiconque en toi. Tu romps le baiser, léchant encore, une à deux fois, ces lèvres attrayantes, cette langue joueuse avant de le dévorer des yeux. Un feu impensable dévore ton anus, c'est comme si ça te grattais, en pire, comme à l'intérieur, pourtant, il y va aussi, tu as envie de te toucher, tu y renonces, tu grommelles, encore, pose ta tête contre son torse. « Doucement... Mais... Je veux que tu jouisses... », d'une voix quasi-inaudible, tu termines « En moi... », il y a peu de chance qu'il ait entendu. Tu mords sa mâchoire, clairement et totalement allumé par le charme du bouseux, il est beau. « Tu es... » tu l'embrasses sans retenu, tu replaces une mèche rebelle, lui sert un regard totalement excité « Tu es magnifique... ».

Er'ril O'Brien
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Mer 30 Aoû - 23:20
L'esprit de Tôma se vida d'un seul coup. Ou alors il se remplit instantanément d'un millier de couleurs vives? Peu importe, en tous cas, ces simples mots lui avaient fait l'effet d'une décharge de dix mille volts. "Tu es magnifique". Lui? Le type défiguré? Le banal gars de la campagne? "Magnifique"?
Son érection se renforça et un rougissement embarrassé vint teindre son visage d'une vive couleur écarlate.
Il avait crû entendre Er'ril dire qu'il voulait venir en lui. Et cette façon qu'il avait eu de s'enfoncer de nouveau sur sa virilité...

Tôma se redressa d'un bond, souleva son camarade de ses bras solide et vint le plaquer contre un des murs froids du vestiaire, son regard figé dans celui d'Er'ril.

- D'accord... je vais venir... en toi, répondit-il en ondulant son bassin.

Envolé, le Tôma droit et timide. Il n'était maintenant plus qu'un mannequin manipulé par ses pulsions. Ses pulsions attisées sans cesse par ce regard plein de désir, cette bouche provocante et cet intérieur bouillonnant et palpitant.
Cette fois, c'était un sport différent qu'il apprenait. Et une façon différente de manier une "épée"...

D'un coup brusque du bassin, il s'enfonça encore plus profondément, puis commença à accélérer, d'abord petit à petit, puis avec de moins en moins de retenue. Er'ril devait avoir mal, mais il n'arrivait plus à y penser, son esprit était trop perdu dans les brumes du désir pour ça.
Il sentait quelque chose monter lui, à chaque coup de rein ça se rapprochait de plus en plus du sommet de son pénis. Et plus ça montait, moins il pouvait se retenir...
D'un geste brusque, il se retira puis retourna le garçon pour le prendre par-derrière tout en le plaquant baissé contre le mur. Puis s'ensuivit un coup violent... puis un autre... ses lèvres capturèrent celles de son camarade... et finalement, dans un dernier coup envoyé plus profondément que jamais, il jouit dans un grognement extatique, libérant momentanément toute la sauvagerie réprimée par ses principes et son éducation.
Jamais... il ne s'était senti aussi bien... Confus, hésitant, tourmenté, mais bien.

Il se retira doucement d'Er'ril, une traînée de liquide suivant son gland, et il s'appuya doucement sur le dos du jeune homme.

- Je ne t'ai pas fait mal...? demanda-t-il à mi-voix, tentant de récupérer son souffle.

La réponse était évidente, mais chassez le naturel et il revient au galop...
Tôma Tanosuke
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