Ah que je suis fatigué ! Même pas un mois que les cours ont repris et ça me saoule déjà ! Au moins j'ai trouvé quelqu'un - ou plutôt on m’a trouvé quelqu'un - pour m’aider dans les cours où je galère, ça m’évitera de perdre connement ma bourse et devoir rentrer chez mon père et son idiote de femme ! Plutôt finit à la rue qu'être chez eux sérieux, avec ce petit frère collant qui ne sait pas ce qu’il veut, ni ce qu'il attend de moi. Enfin, laissons ce gamin capricieux là où il se trouve !
Quittant la salle commune de l’internat pour aller en direction de ma chambre, je lâche un bâillement, pendant soudainement à mon adorable Matt. Qu'il est dommage qu’il ne soit pas dans la même chambre que moi, on aurait pu s'amuser un peu pour penser à autre chose, quoique aurait-il accepté ? Penser à lui me fait sourire, ainsi que toutes les fois où nous nous sommes vu. Il m’a manqué pendant les vacances je dois l’avouer, mon petit jouet adoré… J’espère qu'il n’a pas fait trop de bêtises en mon absence mais j’en doute, puis au pire des cas, je n’aurais qu’à récupérer ce qui m’appartient…
Arrivé dans le couloir qui mène à ma chambre, je bouscule quelqu’un sans le vouloir.
“Ah, désolé j’ai pas regardé où j’allais… Oh mais tu serais pas un petit nouveau arrivé cet année toi ? Je suis Hayden, et toi, c’est quoi ton nom déjà ?”
On a eu quelques nouvelles trognes cette année et pas encore le moindre colocataire dans ma chambre ! Quelle tristesse ! Moi qui m’ennuie tout seul ! Enfin, ça finira bien par arriver à un moment ou un autre ! J’en profite pour détailler celui qui me fait face, attendant qu’il se présente. Il est pas mal, pas mal du tout même. Bonne gueule, reste à savoir si le reste suit. Je souris, attendant de voir la suite...
Après deux semaine à me faire trimballer de chambre en chambre j’avais enfin eu mon assignation permanente. La chambre n°1. Et je devrais cohabiter avec un certain Hayden Blacke. On m’a dit au secrétariat qu’il avait mon âge et qu’il était également en première année de licence. J’avais particulièrement hâte de découvrir ma nouvelle chambre. Et j’étais heureux de la partager.
A la dernière sonnerie de la journée je me suis arracher de ma chaise et j’ai presque courut jusqu’à ma chambre temporaire pour y attraper toute mes affaires. La seule chose qui ne rentrais pas dans mon sac c’était mes draps noirs que je décidais de rouler en boule et de caller son mon bras. Et c’est d’un pas fringuant que je parcourais le couloir en quête de ma nouvelle chambre. Enfin arrivé dans le bon couloir je me fit percuter par quelqu’un.
“Ah, désolé j’ai pas regardé où j’allais… Oh mais tu serais pas un petit nouveau arrivé cet année toi ? Je suis Hayden, et toi, c’est quoi ton nom déjà ?”
Je jeune homme était légèrement plus grand que moi très fin, une brindille sur laquelle on aurait envi de souffler. Le visage fin encadré par des cheveux noir et lisse mettant en valeur ses prunelles marrons. Il sentait légèrement le tabac. Bien je ne sois pas fumeur j’étais habituer à cette odeur qui était synonyme pour moi de réconfort. Effectivement tous mes amis de fort williams avaient pour habitude de griller une clope à chaque fois qu’ils en avaient l’occasion et cette odeur me rappelait tous les agréable moment passer en leur compagnie. Hayden m’était vaguement familier j’avais dû le croiser une ou deux fois pendant ses premières semaines de cours mais je n’avais jamais parler avec lui encore.
Je me sentais vaguement mal à l’aise de discuter avec tout mon bordel dans les bras.
- Ce n’ai pas grave il n’y a pas de casse !Je lui envoyais un sourire franc et chaleureux pour lui montrer que je n’avais vraiment pas pris ombrage de ses percutions involontaire. Oui je effectivement je suis nouveau. Je m’appelle Joshua. Mais tu peux m’appeler Josh si tu veux. D’autant plus que si j’ai bien compris tout ce que m’a dit l’administration ce matin je vais partager ta chambre cette année ! enfin si tu es bien Hayden Blacke, peut-être qu’il y a plusieurs Hayden dans cet établissement ? Et si c’est bien toi je pense que je vais avoir besoin d’un coup de main pour trouver la chambre et m’installer.
Josh hein ? Maintenant ça me revient oui. Un nouveau colocataire de chambre ? Je ne serais plus tout seul donc ! Voilà une bonne nouvelle ! Je te souris, hochant doucement la tête. L’administration s’est enfin décidé à remplir ma chambre ? Je commençais à croire qu’on avait peur de mettre quelqu’un avec moi pour une raison des plus obscures.
“Effectivement, je suis Hayden Blacke. C’est cool d’avoir enfin un camarade de chambre. Je vais te montrer où elle se trouve.”
Sans plus de mot, je tend une main pour te proposer de l’aide afin de porter tout ton bordel jusqu’à notre chambre. Voilà trois ans - ou quatre ? - que je suis ici, ils m’ont toujours laissé dans la même chambre et mes colocataires ne faisaient pas long feu bien souvent. J’avoue en avoir menacé quelques uns qui voulaient me dénoncer à l’administration pour avoir fumé dans la chambre. Pourquoi je ne pourrais pas fumer dans ma propre chambre sérieusement ? C’est pire qu’une prison par moment ! D’ailleurs, il va falloir qu’on instaure quelques règles, entre toi et moi mon cher colocataire…
“C’est chouette qu’ils me mettent enfin un coloc, je commençais sérieusement à m’ennuyer. Au fait t’es bien en première année toi aussi ? T’étudie quoi ?”
Quelques petites banalités, histoire d’avoir un aperçu de ton emploi du temps et de nos points en commun, afin de voir si la cohabitation se fera bien. Enfin je ne suis pas quelqu’un de chiant, peut-être bruyant par moment, surtout quand Silly décide de débarquer. Ah ! Par contre, le fait d’avoir un coloc va réduire mes petites parties de plaisir au lit, quel dommage ! À moins que ça ne te dérange nullement ? Je ne suis pas pudique il faut dire mais on verra cela plus tard !
“Voilà notre palace !”
J’entre dans la chambre après l’avoir annoncé, pointant du doigt le lit qui est le tient ainsi que le mobilier qui va avec. Pour ma part j’ai le lit de gauche. Je me pose d’ailleurs sur celui-ci, retirant la veste de mon uniforme et déboutonne quelques boutons de ma chemise, histoire d’être plus à l’aise maintenant que je suis ici.
“Alors t’es donc nouveau. Histoire de savoir, t’es un boursier ou t’es ici grâce à tes parents ?”
Ou plus simplement… Es-tu ce que les étudiants ont renommés de Servant ou de Master ?
Hayden me tend une main pour m’aider à porter mon bordel. C’est avec plaisir que je me déleste de mes draps trop encombrant pour pouvoir réajuster enfin mon sac de voyage qui était en train de me scier l’épaule. Il avait l’aire vraiment heureux d’avoir enfin un colocataire dans sa chambre, enfin notre chambre devrais-je dire à présent. J’espérais que la cohabitation allait bien se passer. Je n’étais pas très chiant à vivre mais peut être que mon réveille très tôt chaque matin aurait raison des nerfs dans mon coloc. Nous verrons bien à la longue.
- Oui je suis en première année de bachelor en psychologie et sciences comportementales. Et toi ?
Nous étions parvenue à la chambre. Elle se divisait en deux partie comme toute les autre et Hayden avait investi la gauche. Son lit était défait avec de draps sombre et il en émanait une légère odeur de nicotine. Pas étonnant pour un fumeur ce qu’il semblait être. Il y avait quelque bouquin sur son bureau et des effet personnel sur sa table de chevet.
-Tu peux jeter mes draps sur le lit je le ferais plus tard.
Je n’avais qu’une hâte c’était de quitter l’uniforme. C’était une des seules choses que j’avais du mal à supporter ici. J’ouvrit le premier tiroir de la commode et y vidait tous mes habits. Je n’en avais pas beaucoup donc ils ne prirent que le premier tiroir les autres resteraient vide pour le moment. J’empilait rapidement tous mes livres sur a bibliothèque. Je posais délicatement mon ordinateur portable et mon appareil photo sur mon bureau puis y j’y déposait un cadre avec une photo de moi et mes parents à côté de ma lampe en métal. Il ne me restait que les photos de mes amis et mes posters à accrocher.
“Alors t’es donc nouveau. Histoire de savoir, t’es un boursier ou t’es ici grâce à tes parents ?”
La question posée assez abruptement me surprit. Puis je me rappelais que chaque personne que je croisais dans cet établissement me la posait, plus ou moins à sa façon. Je n’étais pas encore trop bien habitué à cet étrange système. Puis une légère angoisse me prit la gorge. Et si j’étais tomber dans une chambre de gosse de riche ? d’un fils à papa qui penses que tout lui est du ? mais vu comment il avait posé la question il y avait peu de chance. Je me retournais vers lui en souriant.
- On ne peut pas vraiment dire que mes parents y soient pour quelques choses. Ses dernières années j’ai été plutôt élevé par ma tante et elle n’ait pas vraiment riche. Je suis ici car on m’a proposé une bourse car j’étais plutôt assez bon dans mon cursus scolaire.
Après un petit temps d’hésitation je me lançais dans la gueule du loup.
- Et toi ?
En attendant la réponse qui déciderait de si j’allais apprécier ou non mon coloc je décidais d’enlever mon uniforme. Je jetais mes chaussures au pieds de mon lit retirait ma veste, puis je galérais un moment avaient de parvenir à me dépêtrer de ma cravate et de ma chemise. Je fini assez rapidement en caleçon. Je n’étais vraiment pas quelqu’un de pudique et puis après tout j’étais dans ma chambre alors je pouvais bien m’y mettre en caleçon si ça me chantait. Je rouvris le premier tiroir le ma commode pour y chercher mon short gris en coton. Après quelques minutes de recherche dans mon bordel je fini par mettre la main dessus et l’enfilais. J’étais enfin confortable. C’est alors que je me mis à faire mon lit de manière très aproximative.
En psychologie, j’espère que tu n’es pas du genre à observer les gens autant que je ne le fais, quoique ça pourrait être intéressant, voir amusant d’analyser ensemble ceux qui nous entoure. Peut-être qu’on pourrait avoir un point en commun à ce niveau là ?
“Intéressant, pour ma part je ne suis qu’un étudiant de première année de licence, en informatique. Rien de prestigieux n’est-ce pas ? Mais j’avoue apprécier énormément tout ce qui touche de la psychologie humaine ! C’est tout de même un sujet vaste et passionnant !”
Étudier le comportement des gens dans tel ou tel situation. Les voir évoluer, se transformer, céder, c’est tout ce que j’aime dans la psychologie. Je me doute qu’il y a bien des choses mais ce genre de cursus et moi on ne se seraient pas entendu car, il faut dire ce qu’il en est, je suis naze en étude, c’est pas mon fort, je préfère la pratique et de loin.
Viens la question sur ton statut social, posé à ma façon évidemment. Je ne vais pas te brusquer si vite dès le début tout de même… Et tandis que tu me réponds, je me laisse totalement tomber dans mon lit, me débarrassant de mes chaussures, croisant mes jambes, les bras sous ma tête pour me servir de support. Mon regard ne te quitte pas tandis que je t’écoute… Un boursier donc, un petit étudiant qui ne sait pas dans quelle merde il s’est fourré quoi. Enfin t’est dans la même merde que moi et j’avoue préférer l’idée de partager ma chambre avec un boursier plutôt qu’avec un imbécile de fils à papa. Devoir supporter leur façon de parler et d’agir m’aurait irrité plus qu’autre chose. Puis tu me retournes la question et avant que je ne répond, je te vois m’offrir un petit stip-tease improvisé pour te mettre à ton aise. Charmante vue… Je souris à cela, ne cherchant nullement à me cacher, après tout, pourquoi ne pourrais-je pas en profiter ?
“À mon plus grand malheur je ne suis qu’un pauvre boursier qu’on menace de renvoyer à chaque fois ! N’est-ce pas horrible ?”
Évidemment, j’ai pris un ton à la fois malheureux et ironique car en réalité, ça ne me dérange nullement, bien au contraire. Être dans la même case que ces gosses de riche ne m’intéresse et ne m’attire pas du tout ! Puis bon, le fait que je manque d’être renvoyé parfois n’est pas faux mais je finis toujours par me d’emmerder pour que ça n’arrive pas.
“Sinon, pourquoi être venu ici ? Y’a plus sain comme université. Peut-être pas aussi prestigieuse mais au moins t’es sûr de ne pas voir ta fierté piétiné.”
-J’aime étudier le comportement des gens vis-à-vis d’une situation. Les observer les voir évoluer, se transformer comment ils passent d’un état à un autre. Comprendre les rouages qui mène à une décision plutôt qu’a une autre. Bref l’être humain ma passionne.
Pour mon plus grand soulagement, Hayden est également boursier. Je n’aurais pas à super un un fils à Papa maniéré. Je rigolais légèrement à la façon dont il avait prononcé ça dernière phrase ce « n’est-ce pas horrible « légèrement ironique. Pus qu’il était encore là c’est qu’il devait très bien se débrouiller pour éviter l’exclusion à chacun de ses faut pas. Mais cela semblait aussi sous-entendre qu’il risquait l’exclusion régulièrement. J’espérais qu’il ne m’entraine pas trop dans ses méfaits quel qu’il soit. Je ne voulais absolument pas perdre ma bourse car je n’aurais pas d’autre chance pour étudier.
“Sinon, pourquoi être venu ici ? Y’a plus sain comme université. Peut-être pas aussi prestigieuse mais au moins t’es sûr de ne pas voir ta fierté piétinée.”
C’est sûr qu’il y a plus sain comme université mais beaucoup moins coté et plus cher étant donné que je n’aurais pas eu de bourse ou d’une bien moins grande ampleur. Ici tout m’était payer. Certes en contre parti je devrai surement devenir « l’esclave » d’un gosse de riche. Mais j’étais certain de me m’en sortir pas trop mal.
-tu sais j’ai assez bon caractère donc je ne suis pas vraiment sûr que ma fierté soit piétinée. Du moins dans le sens où je n’ai pas un grand égo et si je dois supporter un gosse de riche et ces demandes saugrenues pour pouvoir être diplômé d’une fac plus que côté et bien je le ferais.
J’attrapais mon appareil photo et effectuais quelques réglages dessus. Hayden c’était laissé totalement dans son lit les jambes croisé les bras sous sa tête. Il était beau et je ne pus m’empêcher de le prendre en photo. La premier de mon coloc elle irait rejoindre le mur de la gloire quand j’aurais pris le temps de ressortir toutes les photos de mes amis et de les afficher sur le mur au-dessus du bureau. Je regardais le rendu légèrement sous exposé elle reflétait parfaitement la nonchalance qui émanait de Hayden en cet instant précis. Il est vrai que je ne lui ai pas demander la permission pour prendre le cliché. Il faut dire que je ne demandais jamais l’autorisation, si non le sujet du cliché se met à poser et il n’ait alors plus question de voir la vérité de l’instant. Mais je n’aurais qu’un masque mis pour plaire.
Ah, nul doute que toi et moi nous nous entendions, sur ce sujet en tout cas, pour les autres… Ca reste à voir. Mais ça promet d’être intéressant en tout cas et j’ai bien hâte de connaître ton avis sur certaines situations… Je souris, t’écoutant me raconter la raison de ta présence, fixant à nouveau le plafond. Je ne peux m’empêcher de rire à tes paroles avant de sourire en fermant un instant les yeux avant qu’un bruit n’attire mon attention. Ouvrant à nouveau les yeux, je tourne la tête dans ta direction, repérant l’appareil photo dans tes mains. Est-ce moi que tu as pris en photo à l’instant ? Ca en a tout l’air en tout cas.
“Si tu commences à me prendre en photo sans mon consentement, cela risque de te coûter cher, sache-le.”
Je souris, espiègle. Je ne cherche pas à t’effrayer, pas tout à fait du moins. Je m’en fiche pas mal d’être pris en photo, enfin non, pas totalement, tout dépend pourquoi et pour quel usage également. Ca reste ma gueule quand même et je n’ai pas encore décidé de devenir une star modèle photo ! Quoique ça pourrait être drôle mais la popularité ne m’irait pas. Je peux déjà avoir tout ce que je souhaite facilement à l’heure actuelle alors pourquoi m’embêter de choses tel que la célébrité ? Oui je suis aller loin dans mes réflexions pour une simple photo fait par tes soins et ces idées me font rires.
Je me calme bien vite, reprenant de mon sérieux sans pour autant faire disparaître le sourire en coin qui reste presque constamment affiché sur mon visage. Je me redresse, me plaçant au bord du lit, pieds au sol. J’accoude l’un de mes bras sur ma jambe, posant ma tête sur ma main.
“Alors comme ça, tu es prêt à tout pour avoir ton diplôme si je comprend bien. Ca ressemble un peu de la prostitution au final. Enfin je ne te juge pas, il n’y a pas de mal à se faire plaisir, loin de là, même si je n’irais pas offrir mon derrière à l’un de ces types. Mais je vois que tu es au courant des pratiques courantes de cet établissement. Au moins tu n’auras pas de mauvaise surprise.”
Cela m’amuse et je t’observe. Je me demande comment tu as appris tout cela. Est-ce quelqu’un qui te l’a appris ? À moins que tu n’ai déjà trouvé un Master qui souhaitait déjà profiter de toi en te faisant diverses promesses pour que tu es ton diplôme ? Je me le demande…
“Ah si tu viens à en ramener un dans la chambre, ça ne me dérange pas mais ne faites pas trop de bruit non plus !”
“Si tu commences à me prendre en photo sans mon consentement, cela risque de te coûter cher, sache-le.”
Je fronce le nez comme à chaque fois que je suis légèrement honteux. Mais lui il sourit de façon espiègle et j’ai alors comme le sentiment que nous allons faire la paire lui et moi. Alors je décide de prendre une autre photo d’Hayden avec se souris au espiègle au coins des lèvres. Puis je viens m’assoir à côté de lui sur son lit sans lui demander la permission. Je demande rarement la permission pour mes actes. Il me pose des questions sur comment j’ai appris comment ça se passait à Liberum. Je ne sais pas pourquoi mais sur le cou je n’ai pas vraiment envie de lui parler de Takase Toshinori. Le gosse de riche qui m’a parler du fonctionnement de la relation master vs servant.
- C’est un jeune gosse de riche qui m’en à parler l’autre jour dans la salle commune.
Je ne m’étends pas plus. Il n’y pas besoin d’en dire plus au final. Hayden me donne la permission de ramener mes conquêtes dans la chambre. 9a me fait rire je ne l’aurais pas demandé. De toute façon je ne compte pas ramener des conquêtes dans ma chambre. Mon lit c’est sacré, c’est pour dormir et rien d’autre. Les fariboles je les fait ailleurs. Et lui et bien il est grand il fera comme il voudra et puis de toute façon j’ai le sommeil lourd. Et s’il a besoin que je parte quelques heures et bien je me débrouillerais pour trouver une autre piole, c’est pas comme si c’était compliqué pour moi. Je trouve facilement des lits où me glisser.
-hahah tu sais je compte pas ramener quelqu’un dans mon lit. Je préfère faire ça dans le lit des autres. Mais si toi tu as besoin de la chambre pour plus d’intimité n’hésites pas à m’envoyer un texto et je ne rentre pas.
Je fronce de nouveau le nez j’aprhéhande un peu de poser ma prochaine question.
- Tu veux bien qu’on prenne une photo tous les deux ?.
Tu viens squatter mon lit sans la moindre invitation mais je ne m’offusque pas, il n’y a pas lieu après tout, non ? Tu réponds à ma question par la suite. Pas étonnant, certains ont déjà dû tenter de mettre la main sur ton petit minois, après tout, ils ne perdent jamais de temps pour ça et surtout lors de la période de rentrée scolaire. Ce sont les premier à venir faire la pêche aux Servants ! Enfin, c’est un peu comme ça que j’ai été abordé par Law il faut dire mais bon, il est cool donc ça va. Tu ne précises aucun nom sur qui t’a informé et je ne dis rien de plus également, de toute façon ça m’importe peu de savoir lequel d’entre eux a décidé de jeter son dévolu sur toi. Le reste me fait rire et de toute manière, je ne comptais pas demander l’autorisation non plus pour ramener qui que ce soit dans la chambre.
“Je prend note ! Et je ferais attention que mes partenaires ne fassent pas trop de bruit.”
Je souris, t’observe, puis finalement, tu me demande si on peut prendre une photo ensemble. Comme ça, d’un seul coup ? T’es déjà devenu accro à moi ? Vas y doucement mon grand, c’est que je suis plutôt du genre populaire ! Enfin c’est mignon donc je ne peux qu’accepter !
“Oui y’a pas de souci.”
Maintenant c’est toi l’artiste, à toi de cadrer à ta guise, de faire comme tu l’entend. Si je dois jouer les modèles pour toi à la longue je te demanderais quelque chose en échange mais on y est pas encore puis ce n’est qu’une photo à deux !
“Tu veux faire quoi de cette photo ? T’as déjà peur de m’oublier en quittant la chambre ? J’espère que ce n’est pas pour autre chose ! Enfin tu m’as déjà pris en photo donc comment savoir quelle utilité celle-ci aura !”
Je te taquine, je te provoque, je m’amuse. C’est que je n’ai pas souvent eu des colocataires de chambres, ou du moins, pas depuis longtemps du coup pardonne moi mais je ne peux que te charier pour le coup ! C’est ma façon à moi de te dire bienvenue quoi.
“ “Tu veux faire quoi de cette photo ? T’as déjà peur de m’oublier en quittant la chambre ? J’espère que ce n’est pas pour autre chose ! Enfin tu m’as déjà pris en photo donc comment savoir quelle utilité celle-ci aura !”
Je me mis à rigoler doucement. Dans le fond il n’avait pas vraiment tort. Je prenais beaucoup de photo pour être sûr de ne jamais oublier aucun souvenir de ma vie. Mais il était vrai que c’est une manie assez dérangeante pour les autres. Je passe beaucoup de temps derrière mon appareil photo jusqu’à en oublier de vivre l’événement au présent.
- C’est pour mon mur de la gloire. Chaque personne que je rencontre et pour qui j’ai de l’intérait se retrouve sur mon mur. Tu verras il y a beaucoup de monde dessus.
Je regardais l’heure. Il était temps pour moi de chausser mes baskets et d’aller m’entrainer. Je me levais du lit de mon colocataire. Et entrepris de trouver une paire de chaussette un short de sport un t-shirt à manche longue car en cette période de l’année il commençait à faire frais dehors. Je lassais mes baskets avec minutions pour que la pression soi correctement réparti sur tout le pied. J’attrapais également ma gourde que j’irais remplir en sortant.
- Et bien chère colocataire nous reparleront de tout cela plus tard. Il est l’heure pour moi d’aller courir !
Et sur ces derniers mots je sorti de la chambre. Mais j’avais grande hate d’y revenir et de connaitre un peu plus cette étrange jeune homme qui partageait à présent mon espace de vie.